La session ordinaire de la 54è édition de l’examen d’État a été lancé ce lundi 30 Août 2021 par le ministre de l’EPST, Tony Mwaba, à Kenge chef-lieu du Kwango.
Les finalistes du secondaire sur l’ensemble du territoire national congolais sont soumis à cette évaluation qui sanctionne la fin de leur cycle.
Si tout se passe bien presque partout, il n’en est pas le cas à Manono au Tanganyika, localité située sur la route nationale RN33 à 435 km au sud-ouest du chef-lieu provincial Kalemie.
A Manono, dans la sous-division provinciale Manono 1, tous les élèves de trois centres d’examen d’État ( Manono 1, Manono 2, Manono 3), n’ont pas fini leur examen de la culture générale.
Des élèves en colère ont envahi les différents centres et ont réussi à déchirer les carnets d’examen.
Une situation qui a mis les élèves et les surveillants en fuite.
Le crépitement des balles réelles et des gaz lacrymogènes s’en est suivi au quartier Kimberly à la division de l’enseignement primaire et secondaire.
« Les élèves finalistes viennent agresser l’inspecteur chef de pool pour leur avoir promis de leur donner les questionnaires avant l’examen d’aujourd’hui. Pendant une semaine les élèves ont récolté l’argent et remis pour cette fin à l’insp pool, mais hélas, aucun élève n’a été bénéficiaire et il semble que l’examen fut très musclé » a déclaré un élève.
D’autre part , il est souligné que ces élèves son mécontents de la modification de leurs codes entre ceux qu’ils ont utilisé pendant les épreuves préliminaires et ceux de la session Ordinaire de l’examen d’État édition 2020-2021.
Les témoignages sur le fait révèlent que les auteurs de cet incendie sont identifiés et les enquêtes se poursuivent.
« Ce sont en majorité les élèves finalistes de l’ITP, ITPA et Mwenge. Ils sont mécontents parce que les autorités scolaires ont modifié leurs codes. Le code de la session ordinaire de l’Exetat est différent de celui de la dissertation » a dit un agent de la sous-division de Manono sous anonymat.
La grande inquiétude pour ces élèves c’est cette modification incompréhensible et qui n’a pas été expliqué au préalable.
S’invitant l’un après l’autre à la fête belliqueuse, ils ne sont pas privé de scander des chants hostiles aux autorités scolaires.
Cette justice populaire a perturbé totalement le déroulement des épreuves.
Dada Kabila/Nzadinews.net
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