Trois jours après les opérations d’identification et d’enrôlement lancées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le 24 décembre. Celles-ci se sont déroulées sur fond d’une lenteur et de disputes entre les agents de la Centrale électorale et la population.
De l’enregistrement de l’identité, à l’empreinte digitale, en passant par la photo jusqu’à l’impression, il faudrait au moins 20 minutes.
Un temps largement long pour espérer accélérer les opérations et terminer conformément au délai d’un mois que la Ceni a fixé.
S’enrôler pour avoir sa carte d’électeur a été le maître mot. Cependant il fallait s’armer d’une patience sans
précédent pour avoir non seulement son jeton, mais surtout avoir sa carte d’électeur. Véritable chemin de croix.
Devant la lenteur des agents de la CENI et la mauvaise qualité de la carte, interrogé sur la question, Jeannot Lompempe cadre du FCC jette la responsabilité sur la Centrale électorale accusant certains de ses agents d’amateurs.
Jeannot Lompempe, demande également à la CENI d’explorer sérieusement la piste d’une prolongation de la date de clôture. Au cas où celle-ci ne dispose pas assez de kits d’enrôlement, la situation pourra se compliquer. Et doit mettre en place une équipe mobile qui aura pour mission d’effectuer des dépannages dans des centres qui connaîtront des défaillances.
Notons que, l’opération concerne pour le moment les provinces de première aire opérationnelle, à savoir: Kinshasa, Kongo-Central, Kwilu, Kwango, Maindombe, Équateur, Mongala, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi et Tshuapa.
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