La destitution du premier vice-président de l’assemblée nationale a créé une psychose dans le camp du CACH qui craignent que les camps adverses procèdent prochainement à la destitution du président de la République.
Chez les parlementaires à l’hémicycle et surtout chez ceux débout de Limete, chacun y est allé de son interprétation.
Voulant couper cours à la spéculation, Claudel Lubaya, député national élu de la circonscription électorale de Kananga dans la province du Kasaï-central, ce vendredi 29 mai 2020, a fixé l’opinion dans un tweet posté sur son compte privé.
Il évoque une rêverie dans un monde nourri d’illusions.
« La destitution du Président de la République n’est pas un simple jeu d’enfants. C’est un processus laborieux, lourd, interminable et inenvisageable dans le contexte actuel où rien ne s’y prête. Ceux qui l’évoquent sont dans leur droit légitime d’avoir des illusions » , rédige t-il.
Au-delà de cet aspect, Claudel Lubaya a évoqué aussi le cas portant sur la dissolution de la chambre basse du parlement.
L’élu de Kananga a rappelé, dans un autre tweet, que dissoudre l’assemblée nationale est autant compliqué que destituer le président de la République.
« La dissolution de l’Assemblée Nationale n’est pas une partie de plaisir sur la plage! Évitons de phantasmer sur une matière réglée et encadrée par la constitution. » a-t-il écrit.
Les uns comme les autres sont désormais fixés que ni coup de force ni pétition moins encore motion ne peut destituer le président ou faire dissoudre le parlement. Seul 2023 décidera de nouveau sur l’avenir des institutions de la République et leurs acteurs.
Edo Mulonyi/nzadinews.net
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