La gouverneure de la province du Tanganyika Julie Ngungwa est sous le feu de critiques virulentes maintenant, suite à la composition de son gouvernement. Une vague d’indignation s’observe dans l’Etat-major de l’Union Sacrée en province.
A travers une lettre rendue publique ce mardi 19 juillet, les fédéraux des partis et regroupements politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation (USN) pointe du doigt accusateur et sans aucun détour à la cheffe de l’exécutif.
Ils insinuent que dans le partage du gâteau, c’est elle qui s’est taillé la part du lion. La composition de son gouvernement créent des inimitiés.
Selon eux, la plupart des figures qui sont titulaires de portefeuilles stratégiques viennent de l’UDPS Tshisekedi. Et de poursuivre que d’autres personnalités seraient venues d’autres provinces à l’instar du Haut-Lomami et du Lualaba.
«Vous vous êtes permise de confier la gestion de l’assiette fiscale de la province à des individus n’ayant pas les origines de la province du Tanganyika, mais aussi n’ayant pas les connotations politiques claires» peut-on lire dans cette correspondance adressée à Julie Ngungwa Mwayuma.
Cette dernière est également accusée d’avoir foulé au pied l’article 198 de la constitution, alinéa 4 qui dispose que « la composition d’un gouvernement provincial doit tenir compte de la représentativité provinciale »
Ces cadres provinciaux de l’USN, qui regrettent le non-respect de la géopolitique, demandent sans ambigüité à l’autorité provinciale de s’atteler au remaniement de son gouvernement qu’ils jugent « trop » exclusif.
Ils réclament la participation à la gestion de la chose publique et un peu plus de considération de (ses) collaborateurs (USN).
Ildephonse Wilondja/ nzadinews.net
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