La société civile forces vives du territoires de Kongolo (SOCIKO) soupçonne une malversation autour du fond alloué pour la rénovation du pont Lualaba en piteux état. Sa réhabilitation est (jugée) très capitale pour fluidifier la circulation et éviter la paralysie économique.
Voyant que les travaux stagnent, ce 09 octobre plusieurs dizaines de contestataires ont convenu de se rassembler au pont pour reclamer son achèvement, alors que la veille du sit-in, l’administrateur du territoire assistant en charge des questions politiques, est passé aux médias pour appeler la population au boycott.
En effet, les manifestants, une dizaine environ, se sont heurtés à une forte opposition de la police anti-émeute, ayant pris position sur la passerelle.
Le delai de rénovation de ce pont-route rail long de 500 mètres, était de 3 mois, pour un montant de financement de 202.000 $, débloqué par le Foner (Fond National d’entretien Routier).
À en croire une source proche du dossier, le taux, d’exécution des travaux de maintenance s’élève à plus ou moins 30%. Ce qui veut dire que l’essentiel des travaux n’est pas encore exécuté. Alors que le délai imparti est largement dépassé, comptant à partir du 05 février 2020, la date du début des travaux.
De son côté, le ministère provincial de tutelle justifie la situation en évoquant le problème d’ordre techniques et logistique, rassure que le gouvernement fait son possible pour que le chantier reprenne.
Pour la société civile, cet arrêt des travaux est inexpliqué. Elle mentionne même les impayements dans le rang des ouvriers.
« Les travaux exécutés jusqu’à ce jour ne reflètent pas le volume de l’enveloppe. La qualité des travaux n’est pas bonne par le fait que les bois utilisés ne sont pas conformes aux règlements d’art et du métier de construction. On réemploie les mêmes clous ou vices pour assembler les bois, le mélange de béton n’est pas proportionnel… » lit-on dans une correspondance de la SOCIKO adressée au premier ministre sylvestre Ilunga.
Cependant, la SOCIKO lance une offensive contre la malversation dans ce projet. Elle demande la descente d’une commission d’audit et préconise sans détour la résiliation du contrat avec l’organisation exécutante, l’Office des routes comme « elle ne s’était pas pliée aux exigences de l’attente ».
Ildephonse Wilondja/nzadinews.net
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