Tanganyika/ Barreau de KALEMIE : Me Alex Kabinda Ngoy déplore l’appetit à outrance de certains juristes à la répression qu’à la conciliation.

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A l’initiative du premier Bâtonnier du barreau du Tanganyika Maître Alex Kabinda Ngoy, une conférence débat a réuni une assistance estudiantine et le corps académique de l’Unikal le 06 mars pour parler du métier de juriste et de perspective qu’il y a une fois fini en Droit.
Pour lui, les étudiants de Droit doivent être lancés dans le meilleur chemin de la formation de juriste. D’où son appel aux étudiants de s’armer de beaucoup d’engagements et de beaucoup de courage.
Il les appelle aussi à se servir du saut technologue à bon escient, au lieu de dilapider le temps de recherche sur les réseaux sociaux.

le conférencier accompagné d’autres avocats déplore que les juristes à l’heure actuelle soient plus fascinés par la perspective répressive que conciliatrice. Ce qui lui permet de dire qu’il existe un souci de formation.
« Le droit n’est pas que répressif, il y a plusieurs aspects dans le métier du juriste. Il y a ce qu’on appelle les résolutions alternatives des litiges, l’arbitrage, la conciliation. Il n’y a pas que le procès, et le procès n’est pas que répressif. » a confié le bâtonnier qui fustige ce pénible état d’esprit dont font preuve certains techniciens du droit à cet égard.

De plus le service public de la justice fait partie de ceux qu’on accuse de défaillance. Certaines opinions parlent d’une justice à double vitesse. Référence faite à la destitution le 27 décembre de Jacques Kahindo, chef du parquet secondaire de Manono, sous pression populaire, traité de partial, de détourneur et d’inefficace dans l’exercice de son devoir. Catalogué aussi comme bouclier de malfaiteurs.

Mais Me Alex KABINDA, lui n’épouse pas ce point de vue de justice à double vitesse et préfère à la place parler des difficultés au niveau de la profession d’avocats, de magistrats etc.
« La gangrène des problèmes d’ordre salarial, fonctionnel, social constitue un grain de sable dans la machine judiciaire, censée tourner à plein régime. Mais, ce problème n’est pas un cul de sac vu que les solutions idoines sont en train d’être trouvées. » a confié le bâtonnier du barreau du Tanganyika.

Ildephonse WILONDJA/nzadinews.net

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