Au cours d’un point presse tenu le vendredi 24 septembre à Kinshasa, la coordination de la Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC) , par la bouche de Lisanga Bonganga, dénonce l’instrumentalisation de la justice dans l’objectif de réduire l’opposition au silence.
L’opposant Lisanga Bonganga, leader de cette structure, est monté au créneau pour fustiger ce qu’il appelle « intimidation de l’opposition par le régime en place ». Dans la ligne de mire de la justice, le bras droit de Fayulu souligne que le parquet de Matete est devenu un instrument du régime Tshisekedi pour régler des comptes aux adversaires politiques.
A haute voix, l’ex-ministre des Relations avec le Parlement fustige ce qu’il qualifie ainsi de montage judiciaire visant à le faire taire. Le leader de la DYSOC dit ne pas comprendre l’acharnement dont il fait l’objet dans le « pseudo dossier » relatif à la perte du véhicule appartenant à un colonel. Lisanga Bonganga déclare ne pas être concerné par cette affaire pour avoir joué correctement sa mission régalienne à son temps.
« Notre camp ne va pas céder aux intimidations du régime Tshisekedi. Nous avons saisi le secrétaire général de l’ONU pour dénoncer les dérives. »
Il dénonce l’instrumentalisation de la justice, la manipulation des magistrats et autres auxiliaires de la justice au travers des montages grossiers des dossiers judiciaires vides, aux fins de se débarrasser des adversaires politiques ou candidats redoutables aux échéances électorales de 2023, à tous les niveaux.
Les manœuvres orchestrées par le pouvoir afin de lui faire porter la charge des jets de projectiles ayant visé le cortège du chef de l’Etat ont été également répertoriées par Lisanga Bonganga.
Il a indiqué que les auteurs de ces actes inciviques sont bien identifiés à savoir les combattants de l’Udps instrumentalisés pour le besoin de la cause. Malgré tout, il rassure qu’il n’ira jamais en exil.
Concernant le choix du président de la Ceni, il a dénoncé le deal qui se trame entre l’Eglise kimbanguiste et le régime en place pour soutenir la candidature de Denis Kadima.
Il a insisté sur la nécessité de dialoguer afin d’organiser des élections crédibles, apportant son soutien à la marche du 29 septembre 2021 pour lutter contre la politisation de la centrale électorale.
Selon Lisanga Bonganga, les Kimbaguistes exigent la réhabilitation de Atou Matubuana en échange de son soutien à la candidature de Denis Kadima à la présidence de la commission électorale nationale indépendante (CENI).
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