Il n’y a rien d’une coïncidence. Le plat du voisin, celui qui a réuni tout le monde autour de la table en bois, du plus vieux au plus petit, du plus fort au plus faible, du cain a son frère Abel, de jesus à juda sous les hospices de l’un des frères devenu le tres celebre serviteur de Dieu, ce magique et très appétissant du plat jamais goûté dans cette maison à querelles, a renvoyé sa puissante odeur au delà des murs katangais.
Chez les voisins du centre, l’odeur du plat fulgencement préparé couvre tous les nez, peu importe leurs tailles.
Du coup, sans s’interroger sur les ingrédients, tout le monde veut changer son traditionnel plat, et faire de la fulgencia à la manière des katangais, Puisqu’on suppose que le plat made in Katanga fortifie, en plus d’étancher la faim, les biceps et rend invincible tous ceux qui en prennent.
Lorsqu’il est partagé en famille, il agit comme le sang de l’agneau appliqué , dans le temps, par les enfants d’Israël.
Mais personne n’a besoin de petits biceps, même si l’on est le frère aimé du roi tshamakanda.
Car lui-même, après le partage du plat magique, ne veut plus se nourrir des mpiodi. surtout que parmi ceux là qui y ont goûté, l’on cite les noms de ses potentiels adversaires au tournoi kadima.
Cela n’est pas de nature à arranger les nerfs du vieux que l’on soupçonne d’avoir lui-même proposé à sa famille le nouveau plat, pour y aller à chances égales. Pendant ce temps, on a même pas encore testé les bienfaits de la fulgencia. On est pas non plus sûr qu’il donnera les effets attendus.
Mais le tournoi s’annonce de toutes les couleurs, et de tous les enjeux. Tous les coups sont permis. Mais l’assurance, paraît il, se trouve dans le plat révélé par Dieu lui-même à son serviteur.
C’est comme une forme d’alliance qui consacre une chance de plus sur ceux là qui y seront individuellement.
Les autres voisins ne resteront pas insensibles éternellement. Même autrement.
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