La police a fait usage de gaz lacrymogènes samedi 23 juillet dans l’avant-midi pour disperser une nouvelle manifestation des étudiants au quartier Kituku à Kalemie.
Le ras-le-bol se poursuit à Kalemie après l’assassinat de Charles Kasini, un jeune étudiant qui a succombé de suite de ses blessures par balles jeudi 21 juillet, dans les heures vespérales.
Le tireur serait l’un des membres d’une patrouille nocturne.
Ses collègues d’université mêlés à d’autres individus du quartier ont battu le pavé pour dire halte aux violences brutales attribuées aux militaires et aux policiers, mais aussi pour fustiger le regain de l’insécurité dans la ville portuaire.
Selon plusieurs témoins, la victime a croisé le chemin d’une équipe des patrouilleurs dans le quartier Kituku dont il est résidant, alors qu’il faisait un pas à son amie.
Ils l’ont fouillé rapportent plusieurs sources, par la suite les hommes en uniforme de l’armée et de la police ont voulu arracher son téléphone.
Charles Kasini a refusé de céder son portable aux «agresseurs».
Le jeune a alors jeté son téléphone entre les mains de son autre compagnon distant de prétendus patrouilleurs. Geste mal digéré par l’un des agents qui n’a pas hésité d’ouvrir le feu contre le jeune étudiant dans les jambes. Il a été évacué dans un dispensaire proche, puis transféré vers une autre structure médicale vue la gravité du cas. Il a rendu son dernier soupir pendant le trajet de son évacuation vers le centre hospitalier Undugu.
Charles Kasini était aussi enseignant dans une école secondaire de Kalemie.
nzadinews.net rédaction
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