Kalemie : homicide présumé d’un homme lors d’une dispute au sein du couple

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Une femme a été verbalisée à la police samedi 16 juillet pour le meurtre de son conjoint avec qui elle a 12 ans de vie commune.
L’homicide (présumé) est advenu lors d’une dispute qui a éclaté au sein de ce couple la nuit de vendredi à samedi 16 juillet sur avenue Kabila dans le quartier abattoir.
La femme est en garde à vue au poste de la police de proximité sur avenue Kalongo Lwelo au quartier Sympho. Après la mort de son mari, elle est allée de son plein gré se dénoncer samedi matin auprès de chef d’avenue. Beaucoup de zones d’ombre persistent cependant autour des circonstances de cette mort et le motif de la querelle.
Selon un habitant sur place, l’homme qui serait tué, un moto taximen était rentrée chez lui tard dans la soirée en état d’ébriété.
Les éclats de voix de deux conjoints se querellant raisonnaient cette nuit-là dans le quartier, dit un témoin.
Le service de l’ordre public qui a amené la dépouille à l’hôpital pour l’autopsie afin de voir claire dans ce dossier s’est heurté à l’opposition de la famille qui voulait que le corps soit ramené à la police de proximité où la femme mise en examen était détenue. Certaines indiscrétions disent que la victime serait touchée sur la zone intime.

Ildephonse Wilondja/nzadinews.net

Un jeune footballeur de boston city, un club local de Kalemie dénonce les tracasseries policières et militaires dont il a été victime vendredi 15 juillet. Les faits se sont déroulés à Tabac Congo, un village agropastoral situé à une dizaine de km du centre. Quelques fonctionnaires de la police et de l’armée lui ont asséné des coups de pieds après l’avoir interpellé pour sa coiffure, rapporte-t-il. Obedi Obed dit aussi que les agents qui l’ont arrêté ont haussé le ton contre lui et contre son père, un démobilisé converti en cultivateur.
«  Moi j’habite à Kalemie centre. Mon père est un cultivateur. Il m’a appelé au champ où il travaille pour prendre les patates douces. J’ai franchi toutes les barrières sans difficulté à l’allée. Au retour un policier m’a accosté et m’a signifié que j’étais en état d’arrestation pour la hauteur de ma chevelure et le modèle de ma coiffure (dredy). Et pour avoir été en bras cassé et en culotte. Selon lui j’étais un jeune désœuvré qu’il fallait arrêté pour être acheminé à Kaniama Kasese, dans le but d’être enrôlé dans le service militaire » raconte-t-il.
Les éléments posté dans ce coin, contrôlant les automobilistes et les passants, lui auraient ordonné de s’assoir à même le sol et lui auraient exigé de l’argent environ 7000 fc contre sa libération. Chose que ni lui ni son père n’avait donné. « il m’ont amené quelque part pour faire couper mes cheveux » dit le jeune footballeur.
Certains commentataires qui demandent à la police de présenter un visage humain, pointent une violence volontaire et une arrestation arbitraire. «  On ne peut pas juger une personne départ ses apparences. Sans preuves» dit un jeune militant pour le respect de droits humains à Kalemie.
Un autre observateur sous anonymat, exhorte le responsable de la police de relever de leurs fonctions les agents de maintien de l’ordre public qui se compromettent en rançonnant les habitants et en violant leurs droits.
Comme c’est fut le cas au Sénégal en février 2018, un policier de régulation routier avait été suspendu à Ziguinchor pour avoir giflé un motard interpelé lors d’un contrôle routier.

Ildephonse Wilondja/nzadinews.net

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