« La coordination des mouvements citoyens et associations demande à l’inspection générale des finances de s’affirmer comme institution étatique et d’éviter de servir les officines politiques qui ne jurent que par la fragilisation des institutions provinciales » écrit-elle dans une déclaration.
Pour les membres de la C.M.C.A, les provinces constitutives du Grand Katanga ne doivent être considérées comme le seul leitmotiv des missions de cette institution technique de l’État congolais.
Ces jeunes Leaders estiment que plusieurs dossiers doivent également être traités pour éclairer l’opinion publique.
« Comment peut-on comprendre que l’Inspection Générale des Finances ne puisse s’obstiner à rediriger les gros de ses missions uniquement que sur les provinces constitutives du grand Katanga alors que la République Démocratique du Congo est en somme constituée de 26 provinces? Dans cette logique comment peut-on comprendre que d’autres dossiers comme notamment celui dit programme des 100 jours qui a entrainé un flou artistique dans la gestion de l’argent de l’État demeure un mystère à élucider pour que le peuple soit éclairé? Des dossiers sur la gestion des fonds covid, les détournements qui bloquent la gratuité de l’enseignement » soutiennent-ils.
Cette organisation souligne cependant que l’IGF devrait étendre sa mission vers d’autres institution comme la Mairie et les communes de la ville de Lubumbashi qui perçoivent la redevance minière.
« La coordination des mouvements citoyens et associations profite également de la présence des inspecteurs de l’IGF d’auditer la Mairie de Lubumbashi qui depuis un temps s’avère comme une institution qui tolère l’évasion fiscale, un germoir de détournement et de megestion; ainsi que les communes qui en l’absence des conseils communaux évoluent en électron libres » ont-ils renchéri.
Dans leur message, elle promet de ne pas reculer face à ceux « à certains journalistes militant de la dernière heure ainsi que de certains médias ligne qui se transforment en radio milles collines et qui se font depuis un temps prédicateurs de la haine, la discorde et spécialistes en calomnie et médisance surtout de l’acharnement des autorités provinciales de l’espace grand Katanga « .
Parmi leurs points inscrits à l’ordre du jour ils n’ont pas manqué de relever quelques sujets d’actualités dont notamment celui afférent à la Mairie de Lubumbashi dans une dénonciation lue à l’occasion.
« L’occasion faisant le larron, permettez-nous de vous faire part de cette vive dénonciation contre le Maire de ville de Lubumbashi que nous adressons au vice-premier ministre de l’intérieur. Monsieur le vice premier ministre, pour être maire, il faut sans doute être doté des capacités juridiques et financières à gérer une ville et représenter l’État dans plusieurs de ses domaines essentiels », disait Jacques Pélissard.
Votre ministère doit demander des comptes au Maire de Lubumbashi pour savoir à quoi servent tous ces fonds perçus étant donné que même le bâtiment de la mairie est en état piteux, trop sale et non entretenu, sans oublier le personnel dont la paie n’est pas régulière et qui accuse plusieurs moins d’arriérés de salaire, chose jamais vécu auparavant.
Il importe au salut de la ville que la gestion des affaires publiques ne soit pas confiée à des mains infidèles ou criminelles ont-ils souligné.
Notons que la coordination des mouvements citoyens et associations a au cours de cette conférence de presse plaidé pour la réouverture des écoles.
« En effet, notre volonté commune est bien d’alerter pour que l’École garde ses portes ouvertes et éviter que ce couvre-feu ne devienne un élément qui nuira a la sante éducationnelle de nos enfants» a conclu la C.M.C.A.
nzadinews.net rédaction
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