Dans une interview accordée à la presse ce 30 juin 2021 à l’occasion de la commémoration de l’independance, Félix Antoine Tshisekedi a annoncé sa rupture et son éloignement de Kabila son prédécesseur pour un deuxieme mandat à la présidence.
«Comme dans un couple, lorsqu’on n’est plus d’accord sur les principes, il faut se séparer » a-t-il dit.
Très déterminé visiblement, Fatshi se veut un deuxième mandat : « J’ai le droit de faire deux mandats, pourquoi m’arrêterais-je en chemin ? »
Quid alors de Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, potentiels futurs adversaires, même s’ils sont membres de l’Union sacrée!
« Cela ne me gêne absolument pas, répond le président congolais, c’est la démocratie. »
Le chef de l’État et allié du prisonnier Vital Kamerhe, affirme qu’il n’y a aucun malentendu entre eux. Il efface ainsi d’un seul coup du froteur toute rumeur ou tout soupçon sur la soit disant discorde.
« Faux. Il n’y pas l’ombre d’une discordance entre lui et moi ! » a-t-il répondu à la question.
Le chef de l’État revient sur l’État de siège comme un moyen pour lutter contre une mafia qui ne dit pas son nom en République Démocratique du Congo et affirme aussi que la monusco est toujours la bienvenue au pays.
Avant de dresser le bilan de son parcours jusque là, le président congolais qualifie d’excellentes ses relations avec le Rwanda et que pour lui, les propos de Paul Kagame sur le mapping n’est qu’une maladresse.
« J’ai suscité l’espoir maintenant il faut transformer l’essai.» a conclu Fatshi.
Olivier King/nzadinews.net
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