COP26 : Félix-Antoine Tshisekedi ambassadeur à la hauteur de la RDC et de l’Afrique

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Le chef de l’État Congolais a dans son intervention du mardi 02 novembre 2021 en marge de la COP26 à Glasgow poursuivi son plaidoyer en faveur de l’Afrique et de son pays.

Dans son intervention consacrée sur les infrastructures et le climat en Afrique, le développement des infrastructures, il a souligné que cela contribue à la reconstruction d’un monde meilleur et plus durable. Mais l’Afrique est contraint grâce à son économie.

« Avec à peine 62 milliards de dollars disponibilisés pour développer les infrastructures en Afrique sur les 130 à 170 milliards de dollars attendus, les Etats africains ne pourront manifestement pas maintenir les niveaux de croissance économique de ces dernières années et faire reculer la pauvreté et ses impacts sur les écosystèmes ; c’est pourquoi les pays africains auront du mal à atteindre le seuil du développement en infrastructures tant que le gap financier oscillant entre 68 et 108 milliards de dollars ne sera pas bouclé. » a déclaré Félix-Antoine Tshisekedi.

Face à cette situation, le Chairman de l’UA a appelé à de nouveaux choix, ou mieux, à de nouvelles stratégies innovantes.

« L’Afrique et la RDC sont prêtes, impatientes et désireuses d’expérimenter une nouvelle façon de faire avec leurs principaux partenaires euro-américains, en vue de créer ce monde meilleur que nous voulons, celui auquel aspire notre jeunesse, et que nous lèguerons aux générations futures » a dit le successeur de Joseph Kabila.

Evoquant la situation de la RDC, le président Félix-Antoine Tshisekedi a indiqué que le pays s’est investi dans une approche particulière, en combinant le développement de ses ressources minières avec celui des infrastructures essentielles. Donc, « des solutions innovantes sont possibles, pour autant que les leaders des pays donateurs et récipiendaires en manifestent la ferme volonté politique ».

Et d’ajouter que l’Afrique et la RDC sont prêtes « à engager des discussions immédiates sur un portefeuille de projets pour des investissements concrets et catalytiques, transcendant tous les obstacles possibles et imaginables jusqu’à leur réalisation une ambition que les deux parties porteront ensemble. »

Tshisekedi a tout aussi plaidé pour un soutien plus accru en faveur des pays vulnérables, en particulier ceux d’Afrique, d’Asie ou encore les pays insulaires, lequel pourrait les amener à s’adapter aux impacts du changement climatique.

Il regrette du fait que le continent africain n’émet que très peu de gaz à effet de serre mais passe pour l’un des continents le plus vulnérable face à ces changements, compte-tenu des données climatiques préexistantes et réclame que le bassin du Congo puisse recevoir, en retour de sa contribution à la survie de l’humanité eu égard à son immense forêt équatoriale humide qui constitue une part importante de la réponse aux défis climatiques actuels, donc  » une compensation juste et proportionnelle ».

Et une dizaine de pays et le Fonds Bezos pour la Terre ont, dans la foulée, manifesté leur engagement à l’égard de ce grand massif forestier en annonçant une contribution collective d’au moins $1.5 milliard de financement entre 2021 et 2025 visant à maintenir les forêts de cette région, les tourbières ainsi que les autres réserves de carbone, essentielles pour la planète.

Léonard Luboya/nzadinews.net

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