Pour ne pas emprunter le terme « médiocre » du Cardinal honoraire Mosengwo Pasinya, la gouvernance de la province du Haut-Katanga est « chaotique » .
La médiocrité et le chaos sont visibles surtout sur le plan sécuritaire.
De nos jours vivre au Haut-Katanga n’est pas différent dêtre en un champ de guerre. Les surnoms de certains quartiers le témoignent Bagdad pour Kisanga, Syrie pour le Golfe Plateau, Candar pour Kabulamenshi…
Lubumbashi est semblable au far-west sans Lucky Luke où les Dalton règnent en maître absolu. Kyabula Katwe et Bobo Malulu sont des chérifs impuissants qui s’accrochent au pouvoir sans succès.
Un constat amère fait par plusieurs mouvements de la société civile.
Parmi eux, la Lucha qui s’est décidée de briser le silence.
La Lutte pour le Changement exige carrément une démission du gouverneur et de son ministre de l’intérieur.
« Lubumbashi dit non à l’insécurité. La ville de Lubumbashi fait face à l’insécurité, aux vols, aux assassinats et enlèvements. La Lucha exige la démission du Gouverneur du Haut-Katanga Monsieur Jacques Kyabula et du ministre provincial de l’intérieur Monsieur Bobo Malulu. Bye bye Kyabula. Bye bye Bobo. » peut-on lire sur ce message.
Jacques Kyabula Katwe, méconnu du public il y a 3 ans, a fait sa première apparition dans le cabinet du gouverneur Jean-Claude Kazembe Musonda où il a été vite remercié pour n’avoir pas été à la hauteur de sa fonction.
De là, il sera affecté au service de péage puis récupérer par Célestin Pande Kapopo comme ministre des finances.
En 2 ans, sans expérience, après plusieurs tractations il a été élu comme par magie gouverneur du Haut-Katanga.
Quant à Bobo Malulu, c’est autant un parvenu politique que son gouverneur.
Du néant, ce promoteur des écoles Baba zive tristement célèbres, sera nommé ministre de l’intérieur par Kapopo et maintenu par Kyabula Katwe.
Affectueusement appelé « Wa Ndani » ou JKK par ses paires, Jacques Kyabula Katwe est desormais désavoué par plusieurs d’entre eux qui se reprochent de lui avoir aveuglément fait confiance.
Certains , de nos jours qui attendent sa démission ne se gênent pas de l’appeler « Kyabule » qui signifie « médiocre ».
Mudjadja Kahite/nzadinews.net
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