Lubumbashi, la capitale du cuivre, rime, pour le commun des congolais, de nos jours avec délabrement avancé de principales artères sans oublier l’insecurité grandisante.
Le tout pour bien saler la sauce est accompagné des actes de sabotage.
« Le viol, le vol et les tueries massives operées quotidiennement et dans tous les coins de la ville, sous la barbe et le nez des élus provinciaux c’est la réalité du quotidien du lushois actuellement. Des faits qui portent à croire à un possible achat du silence du législatif provincial par l’exécutif. Simple observation. » nous souffle Sylvain Katanga, un habitant de Lubumbashi de passage à Kinshasa.
Lorsque les médias en contrat avec le gouvernorat de province diffusent en boucle et à profusion à longueur des journées les réalisations de leur partenaire sur l’éclairage public sur la route Munua ou les lampadaires sur les grandes artères à la Katuba, à la Ruashi, à la Kenya, sur les avenues Kasa-Vubu et Laurent Désiré Kabila dans le centre des affaires de Lubumbashi, à Likasi et à Sakania, la population trime peur au ventre dès que la nuit arrive.
L’insécurité continue en réalité à grande échelle…
« M. le Gouverneur nous n’avons plus de routes à Lubumbashi jusqu’à présent. Je me demande quelle route que vous empruntez pour vous déplacer parce que vu ce qui se disait sur vous et ce qui se passe pardon ça se ressemble pas. » poste Achille Kunda, un médecin lushois.
Lubumbashi n’est aucunement différent du far-west de Lucky Luke où sans électricité, avec une eau potable incertaine, la pauvre population impuissante vit la menace des Dalton sous la barbe des autorités, shérifs contemporains.
Dada Kabila/nzadinews.net
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