En séjour à Mbuji-Mayi où il a fêté le nouvel an, Félix Tshisekedi, Président de la République, a reçu une douche froide dans sa province natale, avec la clef la révélation sur le détournement de plusieurs millions de dollars américains alloués au financement des travaux des grandes envergures dans cette partie du pays.
Arrêt des travaux de construction de l’université officielle de Mbuji-Mayi, abandon des travaux de construction de la route Kananga-Mbuji-Mayi et tant d’autres infrastructures ; tel est le constat réalisé par Félix Tshisekedi lors de son passage dans le Kasaï.
Alors que son avènement au pouvoir a suscité beaucoup d’espoirs de changement dans la manière de gérer la chose publique, Félix Tshisekedi déçoit pour une certaine opinion qui dit ne pas se retrouver dans la gestion du fils d’Étienne Tshisekedi. Gabegie financière et détournement des deniers publics, des maux tant décriés par Félix Tshisekedi dans l’opposition, continuent d’être enregistrés même après son accession à la magistrature suprême et plusieurs promesses d’assainir la gestion de la chose publique.
Omniprésente, la présidence de la République gère pratiquement tous les projets, snobant au passage le gouvernement. Tshilejelu, 100 jours, RAM, barrage de Katende…sont un échantillon de projets dont la gestion a été confiée aux conseillers du chef de l’État par Félix Tshisekedi lui-même. Les mêmes conseillers qui sont à ce jour pointés du doigt dans le détournement de plus de 40 millions de dollars américains alloués aux travaux du Kasaï, mais qui jouissent encore et toujours de la confiance de Félix Tshisekedi.
Passif et lent dans la prise de décision, les conseillers de Félix Tshisekedi profitent de sa largesse pour commettre toutes ces bavures, laissent entendre nos câbles au Palais de la nation. Amis d’enfance, camarades, membres de famille et consorts ; tel est l’entourage de Félix Tshisekedi.
Trempés dans la mafia, le trafic d’influence et la corruption et la gabegie financière, les conseillers de Félix Tshisekedi ne disposent d’aucune aptitude susceptible d’établir la différence entre eux et les Congolais lambdas.
Le Chef se choisit les collaborateurs, l’inverse est inconcevable, dit-on. Il est clairement établi à ce jour que les collaborateurs du chef de l’État n’ont aucun respect et aucune considération pour sa personne. Plusieurs fois ses ordonnances présidentielles ont été falsifiées et plusieurs fois les documents confidentiels de la présidence ont fuité sur la toile sans aucune sanction pour les auteurs de ces différents forfaits. Jusqu’à quand Félix Tshisekedi continuera de garder à ses côtés, ses piètres conseillers? Pourquoi le gouvernement ne gère-t-il pas directement ces différents projets? Des questions qui dépassent l’entendement des communs des mortels.
À l’approche des élections, cette énième scandale de détournement place dos au mur Félix Tshisekedi et la gestion de cette affaire aura une certaine influence dans l’électorat de Félix Tshisekedi. Dans un pays où la population vit dans l’extrême pauvreté, il sera difficile pour cette dernière de développer une certaine compassion pour ses bourreaux.
Au regard des scandales enregistrés à la présidence de la République sous Félix Tshisekedi, certaines langues ne doutent plus de la complicité de Félix Tshisekedi dans ces différentes frasques d’autant plus qu’aucune sanction n’accompagne nullement ces bavures.
De retour à Kinshasa après son séjour à Mbuji-Mayi, la population attend voir le chef de l’État à l’œuvre quant aux sanctions à infliger à ses collaborateurs.
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