PDans son Meeting livré dimanche 28 Avril 2019, à la place sainte Thérèse dans la commune de Kimbaseke, Martin Fayulu (candidat malheureux à la présidentielle du 30 Décembre 2018 ) a fait une logorrhée.
« Tshisekedi n’a pas le pouvoir. C’est Kabila qui dirige. Tshisekedi a vendu le pays à Kabila et a épuisé le budget de la présidence en trois mois. Et donc, il doit démissionner. », a lâché le sociétaire de Lamuka .
Pour les observateurs bien avertis, Fayulu a tourné autour du pot et il est allé des contradictions en contradictions. A titre illustratif, quand par exemple il dit que Tshisekedi a vendu le pays à Kabila. On se pose la question de savoir comment Tshisekedi qui n’a pas le pouvoir peut-il vendre le pays?
Shaabani Lukoo, président de la commission électorale indépendante de l’UDPS, a signifié sur les antennes de rfi que l’heure n’était plus à la distraction .
« Tout ce que Fayulu raconte n’est que baliverne. C’est un faux fuyant. » a-t-il tranché.
Autre monstruosité commise par Fayulu est sa demande au président Félix Tshisekedi de démissionner. Comment quelqu’un qui n’a pas le pouvoir peut il démissionner?Contradiction!
À ce jour, le meeting de Fayulu a fait réagir plusieurs personnes.
La dernière en date n’est autre que le professeur Kinkiey Mulumba qui a exigé que le leader de Lamuka soit déféré devant la justice pour avoir appelé la population au soulèvement et l’inciter à la haine.
S’agissant de Lamuka qui se remue en plateforme politique, Fayulu a raté une belle accasion d’expliquer à ses militants comment a-t-il céder la présidence à Moïse Katumbi.
« Aujourd’hui, nous avons transformé Lamuka en plateforme politique avec un présidium. Nous avons une présidence tournante. Moi, je suis le président élu. Je laisse aux autres de faire la présidence tournante et je vais reprendre en dernier » à déclaré l’homme à la vérité des urnes.
Une fuite en avant pour chercher à occuper le poste de porte-parole de l’opposition message qu’il maquille entre les lignes.
« Dans Lamuka, on a toujours dit qu’on est à sept leaders, deux sont partis et un autre est venu. Nous sommes six leaders maintenant. Il n’y a pas un seul leader. Moi, j’étais le candidat commun. » renchérit Mafa.
Une chose est vraie, la coalition FCC-CACH initiée minutieusement par le raïs JKK prend de l’ampleur.
Il est temps que LAMUKA rappelle Fayulu à l’ordre de peur de discréditer la plateforme et de plonger l’opposition dans la distraction.
Kuiba Constantin/Dada Kabila
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