Le 2ème sommet de Paris pour la biodiversité « One Planet Summit » se déroule en visioconférenc en raison de la pandémie de COVID-19.
Avec une couverture estimée à 155 millions d’hectares représentant près de 10 % des forêts tropicales mondiales et plus de 47 % de celles d’Afrique alignant une biodiversité caractérisée par un complexe végétal imposant et de faciès variés et rares, la RDC a mis en place des politiques protectrices de cette importante richesse biologique.
La RDC, étant après l’Amazonie, le 2è grand réservoir forestier mondial, il en va sans doute que le Président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo soit invité pour y participer.
Devant ses homologues, le Président de la république a réitéré l’engagement de l’adhésion de la RDC à l’Alliance pour la préservation des forêts tropicales lancée à New York en septembre 2019.
La problématique de la déforestation étant au centre de cet échange présidé par Emmanuel Macron, Félix Antoine Tshisekedi a rappelé les engagements importants pris par la RDC en faveur de la préservation des forets tropicales sur le plan juridique, politique et social.
Au plan juridique, la RDC a promulgué un code forestier qui pose les principes fondamentaux en matière de gestion et de la protection des forêts ainsi que la création de l’Agence Congolaise de Transition Écologique et du Développement Durable ( ACTEDD) dont la mission est entre autre d’impulser les réformes des politiques publiques en faveur de la transition écologique.
L’adoption des politiques visant à concrétiser les objectifs du développement durable notamment le 15ème objectif qui vise à « préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la diversification, encourager et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’approvisionnement de la biodiversité » en est un autre exemple.
PP/nzadinews.net
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