Célébrée chaque 3 juillet, la journée mondiale sans sac plastique, remet à la surface l’épineuse question des efforts entrepris par le gouvernement congolais dans ce secteur.
Trois ans après la mise en place de la mesure interdisant la production, l’importation, la commercialisation et même l’utilisation des emballages en matière plastique, le constat sur terrain reste désolant.
Pour Omer de Dieu Kabasele Kabongo, Président National du Comité de pilotage du Groupe de travail climat Redd rénové ( GTCRR) et Coordonnateur de l’ONG Green World Solidarity , le décret-loi contre la pollution plastique est une lettre morte, trois ans après son entrée en vigueur.
Il pense que tout devrait commencer par la sensibilisation auprès de la population et aux producteurs de cette catégorie d’emballages sur les méfaits que causent cette matière à l’environnement.
Aussi, on devrait penser à la proposition des solutions alternatives à l’usage des emballages plastiques, la construction des des unités publiques ou privées de production d’emballages biodégradables, et surtout accompagner toutes ces stratégies d’une eco-éducation des masse.
Chroniqueur et acteur environnemental, Kabasele estime qu’il est encore possible de refaire ce moratoire et le faire appliquer en prenant pour leçon les causes de son échec pendant ces trois dernières années.
« Agir ainsi, sera pour le bien-être de l’environnement menacé par les plastiques qui polluent en ce jour le sol, les rivières, les océans, etc. Concrètement l’écosystème aquatique est aussi frappé directement par la mauvaise gestion du plastique» a-t-il martelé Omer.
En RDC, des décisions sont prises et on a difficile à les faire respecter. Les congolais vivent au quotidien avec les sachets, sacs, et autres produits en plastique.
Cette mesure aurait dû se faire accompagner des mesures d’application.
Alors qu’au Rwanda voisin, l’usage du plastique est restreint, en RDC c’est un échec cuisant qui est constaté.
Ceci devra interpeler les décideurs à revoir leur politique environnementale de peur de voir la pollution prendre le dessus sur l’hygiène du milieu.
Demester Masangu/nzadinews.net
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