Lumata cité située à 60 Km environ de Lubumbashi sur la Route Kasumbalesa possède depuis un certain temps une forêt artificielle des sapins et pins.
Au-delà de la beauté naturelle qu’elle donne à la contrée, cette forêt artificielle appelée « Jibrill Kasongo » du nom de son initiateur est une réserve d’oxygène importante.
Pour la petite histoire, la forêt a vu naissance depuis près de 8 ans. Ce travail constitue à planter 2 hectares par an, mais le feu de brousse par les criminels brûlent la ferme chaque année.
Un fait décourageant lorsqu’on sait que le fermier Jibrill Kasongo fait ce travail sans appui financier du Fonds Forestier National qui est informé de l’œuvre.
Le Fonds Forestier fait la sourde oreille à cette initiative qui coûte cher au grand regret de l’initiateur du projet.
« Sans recommandation personne ne nous écoute depuis près de 8 ans. Les jeunes plantes, je les achète en Zambie parce que la pépinière de Lubumbashi facture pas moins de 5 dollars par plante. » déclare Jibrill Kasongo.
De tels projets sont en Afrique Australe financés par l’état au travers des fonds. De la Zambie à la RSA, les forêts artificielles longent les routes reliant les grandes villes faisant la beauté naturelle et utilisant une main d’oeuvre locale.
« Pourtant ce projet peut résorber le chômage dans plusieurs territoires, protéger notre environnement et générer les recettes. » ajoute t-il.
Un bon projet que les ministères de l’environnement et de développement rural au travers les fonds forestiers devraient financer.
Et pourtant, le Fonds Forestier National a pour mission d’assurer le financement des opérations de reboisement et d’aménagement forestier et de toute opération de nature à contribuer à la reconstruction du capital forestier. Il finance en outre les missions de contrôle et de suivi de la réalisation des susdites opérations.
Il est temps que l’état congolais prenne ses responsabilités.
Batshi Shashu/nzadinews.net
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