La tolérance zéro face à la construction anarchique dont les dirigeants locaux se font chantre est-ce une chasse à l’homme ou une sécheresse du coeur?
Le programme de démolition de certaines constructions supposées anarchiques suscite une vague de réactions à KALEMIE, depuis ce 4 février.
Visiblement, cette mesure ne fait pas l’unanimité dans l’opinion publique.
Certains y voient carrément un règlement de compte et demandent au gouverneur Zoé Kabila Mwanzamabla d’y renoncer .
Mais l’autorité provinciale, lui, tient à ce que les normes urbanistiques soient de rigueur, pour prévenir les inondations, les glissements de terrain et autres accidents mortels, surtout en période de pluies torrentielles.
L’Etat provincial dénonce la spoliation des cervititudes laissées pour le compte de l’intérêt publique.
“L’Etat peut dormir, l’Etat peut se réveiller.Là maintenant, l’État se réveille. Ce que nous voulons c’est seulement que nos concessions de servitude soient respectées.” a déclaré Kitenge Tchamigea Fidèle, ministre provincial des infrastructures.
Les services techniques ont tenu a répondre qu’il ne s’agit pas d’un règlement de compte ou d’une quelconque chasse à l’homme, mais juste d’une question de vision.
En théorie les maisons érigées sur des zones inondables, celles plantées au dessus de collecteurs d’eau, celles placées près de conducteurs électriques à haute tension etc…se trouvent dans la ligne de mire de démolition. Echapper aux événements sinistres et rendre la ville attractive est le but des dirigeants actuels.
DES RÉACTIONS FUSENT DE PARTOUT
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