La gouverneure du Tanganyika Julie Ngungwa opère de nouvelles nominations sur fond de contestation au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, fédération urbaine de Kalemie.
Les arrêtés de la gouverneure publiés lundi 08 Août sur la chaîne officielle secouent la ruche d’abeilles au sein de l’UDPS fédération urbaine de Kalemie.
Il s’agit des arrêtés portant désignation des membres des cabinets ministériels, du personnel d’appoint dans le cabinet de la gouverneure et autres services.
La tension monte d’un cran sur fond d’une frustration mêlée à la colère. Les présidents sectionnaires de ce parti au pouvoir sont mécontents et déclarent avoir été jetés aux oubliettes par Julie Ngungwa dans les nominations qu’elle vient récemment de faire.
« Alors que c’est nous qui mobilisons les masses en cas d’activités» se lamente l’un d’eux.
Ils ont appelé tout le monde à se joindre à la contestation.
C’est un sujet «sérieux» qui occupe le cœur de conversation.
Mardi 09 août , sur le coup de 15 heures, ils sont descendus dans les rues en guise de protestation.
Une manifestation pour dénoncer ce qui les répugne au plus haut point : être les oubliés de ces nominations.
Le siège du parti a été investi par ces présidents sectionnaires, suivis des militants en crise de nerfs et y ont brulé des pneus. Ils accusent sans détour Julie Ngungwa Mwayuma d’avoir privilégié plus un seul bloc politique, le FCC, leur rival politique.
Selon eux, sur une centaine de nominations, leur formation politique n’a décroché qu’entre 5 ou 7 postes.
En revanche, questionné sur ce sujet, le chargé de communication de l’UDPS fédération Urbaine M. Lazard, précise que « le parti présidentiel a eu pas moins de 20 postes ».
Nonobstant, l’UDPS reste divisée sur cette matière. Les manifestants mécontents promettent de continuer avec leur ras-le-bol s’ils ne sont pas écoutés par l’autorité, et s’il n’y a pas d’attitude positive des dirigeants envers l’IDPS.
Tout ce qu’ils veulent c’est être honorés et obtenir la réduction de « domination » numérique du FCC au sein des différents services publics.
Il sied de dire que depuis un certain temps le Tanganyika vit dans une atmosphère d’escalade provoquée par des communiqués et de contre-communiqué, des manifestations et de contre-manifestations.
Rédaction
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