Tanganyika : le président du conseil provincial de la jeunesse et son bureau sommés à démissionner

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Démis de ces fonctions de président du conseil provincial de la jeunesse (CPJ), Rigobert Manda Kamengwa crie aux accusations terribles et scandaleuses proférées par «ses détracteurs» avec la seule intention de souiller sa réputation.

Un document des associations membres du conseil provincial de la jeunesse fait le tour sur la toile où Il lui est ouvertement reproché la mauvaise gestion, l’incompétence, le sabotage envers ses pairs et le manque de considération envers l’autorité.
Sur fond des multiples griefs, le dirigeant du CPJ et le staff de son bureau sont sommés à démissionner.
Ainsi est annoncée par les présidents des associations de jeunes la tenue d’une assemblée générale pour élire un bureau provisoire dans 3 jours.
Le concerné en déplacement qualifie ces griefs d’un tissu de mensonge qui ne tient pas la route.
Cinq jeunes ont atterri vendredi 25 novembre à Kinshasa où ils vont représenter la jeunesse du Tanganyika à la réunion que présidera au palais du peuple le 30 novembre le chef de l’Etat sur la situation sécuritaire du Pays.
Deux autres jeunes ressortissants de la province ont voyagé pour participer à la prochaine réunion de Nairobi.
Certains commentataires brandissent ce voyage comme la petite goutte d’eau qui renverse le vase au sein du conseil provinciale de la jeunesse. Le vent de la mésentente se soulève. D’autres parlent carrément d’une crise de jalousie.

«Quand l’on dit que je manque de considération envers l’autorité provinciale, c’est de l’entorse, alors que c’est la même autorité provinciale qui a pu prendre en charge les frais pour ces jeunes qui ont voyagé. Son excellence Madame le gouverneur de la province a accompagné ces jeunes. Ce sont tout simplement des accusations infondées» déclare Rigobert Manda qui se dit victime de la haine des autres.

Et d’ajouter que : «Toutes ces personnes, je les ai sélectionnées suivant le critère de la représentativité géographique ».

Ses jeunes disent de surcroit sans détour que Rigobert Manda s’arroge le droit de manquer à son obligation morale en tant que président, en prenant chaque fois position en faveur du « club d’amis » qu’il se serait fondé au sein de l’organisation.
De plus ce mémorandum a eu de phrases telles que :  
«manque total du respect envers le ministre de la jeunesse, délinquance grave envers l’autorité provinciale, la volonté manifeste de vouloir humilier le gouvernement provincial, non-exécutions des obligations légales et règlementaires, manque d’exécution de directives de l’assemblée générale , mégestion financière, la non tenue des activités de la jeunesse, non-restitution des activités tenues par le président du conseil, la sélection émotionnelle et amicale es participants aux activités de jeunes. »

Ildephonse Wilondja/nzadinews.net

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