Candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, Seth Kikuni est parmi les langues qui se délient facilement quant aux faits de l’actualité en République Démocratique du Congo.
Ses tweets sont autant devenus si pas des références mais des sources d’inspiration et/ou de discussion pour le monde politique.
Abordant le cas de la tension au sein du FCC-CACH, Seth Kikuni, en analyste avisé, s’attaque à la cause plutôt qu’aux conséquences.
Pour lui, la présence des effigies des leaders dans l’espace public, en dehors de la période de campagne électorale, rime avec le culte de la personnalité.
Tweet Kikuni
Contacté à ce sujet par notre rédaction, le professeur Jean-Marie Kibimbi, économiste, appuie Seth Kikuni.
Il dit que les partis politiques ayant les effigies de leurs leaders ou messages dans l’espace public, hors période de campagne électorale, devraient payer à l’urbanisme.
« Cela constitue une publicité gratuite et par conséquent un vol sur les dûs du trésor public. Leur emplacement, hors délai de campagne, devrait être payant sinon considéré comme une fraude. Les partis politiques à la base des troubles ayant pour but la destruction desdits effigies n’ont donc aucune raison. » dit très rassuré le vieux économiste.
« Ils devraient être poursuivis par l’état congolais pour violation de l’espace public ou de la servitude de l’état. Que les procureurs s’y penchent. C’est un grand manque à gagner pour le trésor public. » renchérit-il.
« Pour moi, les leaders des partis concernés devaient se taire. En parlant, ils déclarent tout haut qu’ils ne respectent pas les lois du Congo. Ils trichent…J’attends que la justice et le service de l’urbanisme dont la gestion du dossier est dans ses compétences nous exhibent les reçus de paiement de la pose de ces effigies. » conclut le professeur Jean-Marie Kibimbi.
Eu égard les exposés de deux personnalités, l’application et respect de la loi auraient épargné les habitants de Kolwezi des incidents.
Dada Kabila
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