Requalification de la majorité parlementaire/Désignation de l’informateur : Aucune violation constitutionnelle prouvable n’a été faite.

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Certains cadres du FCC ont depuis la désignation de Bahati Lukwebo comme informateur pris d’assaut les médias pour contester ce qu’ils dénoncent comme violation intentionnelle de la constitution.

Pathy Mukanya, analyste politique, recadre le FCC en lui rappelant que les médias ne sont pas des institutions à interpréter la constitution.

“Si vous trouvez que la constitution est torpillée comme vous le dites, prière de saisir la Cour Constitutionnelle qui est le seul organe par excellence dans la matière.” déclare t-il.

Il va jusqu’à donner une leçon de droit à Ferdinand Kambere et Cie en termes durs.

“Quand on ne connait rien, il faut se taire. La constitution ne parle pas de la “nomination” d’un Informateur par le Président de la République. S’il devrait le nommer, il prendrait une ordonnance et cette dernière serait contresignée par le Premier Ministre. Mais l’alinéa 2 de l’article 78 de la Constitution dispose que si une telle majorité (parlementaire) n’existe pas, le Président de la République confie une mission d’information à une personnalité en vue d’identifier une coalition” renchérit Pathy Mukanya.

Dans la même lignée, Jean-Luc Kapend, cadre du Courant du Futur, parti membre du FCC, explicite la jurisprudence présidentielle quant à la désignation de l’honorable sénateur Bahati Lukwebo comme informateur.

“Le Président de la république a fait exprès de ne pas signer une ordonnance vu qu’il y a sur le fond polémique sur le timing de nomination d’un informateur (avant ou en pleine législature?),sur l’opportunité (démission du 1er ministre) et sur les termes de l’article 78 qui ne précise pas une nomination mais le fait de confier une mission à un informateur. Sur le plan forme il a aussi éviter la polémique sur le contreseing du 1er ministre sur l’ordonnance (article 80)” précise Don Kapend.

Il trouve que le Pr05 a été un peu plus souple et politique.
Ce qui justifie le choix de Bahati que Bemba ou Katumbi qui auraient exigé une “ORDONNANCE” en bonne et due forme.

Mais bon Fatshi lui-même a fait tout le travail d’informateur jusqu’à avant hier en recevant les Aaa, Aab et les rubota et autres Bemb et Katumbi.

simple avis d’un prophane Don Jean Luc KAPEND !

Il est clair que la désignation n’a offensé aucune disposition constitutionnelle.

“Donc, ici il s’agit d’une “désignation” d’un Informateur et non d’une nomination.Il n’y a aucune violation de la Constitution.Si quelqu’un pense qu’il y en a une, qu’il saisisse la Cour Constitutionnelle !” souligne Pathy Mukanya qui prodigué un conseil au FCC.

“Faire des tweets et passer dans les médias c’est exposer publiquement son ignorance.”

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