RDC/ Etat de lieu de la classe politique : « Il est urgent de créer et de cultiver une nouvelle pensée politique mieux adaptée aux aspirations des populations »Dieudonné Kabimbi Ngoy

La classe politique Congolaise semble la même depuis l’avant table Ronde de Bruxelles jusqu’à ce jour.
Une situation qui inquiète plus d’un analyste congolais à l’instar de Dieudonné Kabimbi Ngoy, un ingénieur Katangais résidant en Belgique.

«Mettre un moteur qui a servi depuis 1950, dans une carosserie fabriquée dans les années 1990’s, ne fait pas de ce qui en résulte un véhicule des années 1990’s». pense l’Ir Kabimbi.

Pour lui, il en est de même pour tous ces jeunes politiciens trentenaires qui pratiquent à la lettre les pensées et singent les comportements des vieillards qui refusent de prendre leur retraite.

« Puisque les mêmes causes produisent les mêmes effets, la mise en œuvre d’une incompétence équivalente à celle des anciens, produira exactement les mêmes effets sur la population congolaise de 2020. » renchérit-il.

En bon critique, ce patriote congolais propose une piste de solution.

« Il est urgent de créer et de cultiver une nouvelle pensée politique mieux adaptée aux aspirations des populations de la RDC. » propose l’Ir Dieudonné KABIMBI NGOY.

Une idée qui n’épouse pas totalement l’avis du Professeur ILUNGA dont la réplique se fait sous forme d’un complément d’analyse.

« Belle pensée pieuse pour des pays qui possèdent des institutions académiques (et formation continue) exemptes des antivaleurs manifestes et culturellement acceptées. » rétorque le Professeur Ilunga.
Pragmatiquement, il renchérit, sans trop contredire, le technicien Kabimbi.

« Pour ce qui est de la RDC notre pays, la jeunesse est sans boussole académique professionnelle ni intelligence collective de survie…J’ai peur que ce ne soit pour des générations. » soutient-il trop inquiet en s’appuyant même sur un dicton anonyme dans sa chute.
« Il suffit de corrompre le système éducatif d’un pays pour le conquérir sans tirer des balles » chute le Professeur Ilunga.

Réaction acceptée sportivement par l’Ingénieur qui donne raison au Professeur de le dire mais pense qu’il a tort de se limiter à le déplorer.
Il lui propose d’aller un peu plus loin dans sa réflexion.

‘Il y a des pays qui n’ont pas érigé en vertus les antivaleurs qui nous maintiennent dans l’incompétence collective. Cela est possible ailleurs parce qu’il y a des hommes comme nous, qui ont décidé à un moment donné de se mettre ensemble, pour inventer des modes de pensée et de comportement collectifs, qui permettent de repondre concrètement aux aspirations de l’ensemble de leurs populations. Cette Élite occidentale est composée d’Hommes politiques, des Scientifiques, des Enseignants, des Acteurs politiques, des acteurs economiques, des membres des forces armées, etc…jusqu’au niveau des regroupements de la société de base. » argumente Dieudonné Kabimbi.

Et Kabimbi ne manque pas de solution à cette gangrène.

« …Tout commence par la prise de conscience individuelle, appuyée par un véritable engagement personnel de travailler avec d’autres enfants pour le pays, pour changer ensemble les choses que l’on deplore depuis la nuit des temps. » lâche t-il.

Au lieu de cela, nombreux instruits congolais préfèrent passer des nuits blanches à implorer Dieu, pour qu’il vienne les contraindre à abandonner leurs antivaleurs qui ruinent la moindre possibilité de faire avancer notre pays.
Est-ce par superstition, crainte, fuite de responsabilité ou immaturité politique qu’ils s’en désintéressent???

Batshi Shashu/nzadinews.net

Views: 155