Quid sur Judas entre Joseph Kabila et Moïse Katumbi ? C’est le disciple qui trahit le maître répond Mukalayi Nsenga.

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Mukalay Nsenga refuse que le chef de l’État fasse l’objet de critiques pendant une simple période de 100 jours alors que les congolais lui ont donné 5 ans.

Pour cet opérateur économique, président urbain de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) de la ville de Lubumbashi, le bilan ne doit pas être de 100 jours mais plutôt global car le chef a ses prérogatives constitutionnelles qui sont nationales et non urbaines.

“Le chef est le seul responsable devant la nation et c’est à lui de donner l’ultimatum au gouvernement pour appliquer son projet pour lequel il est élu. Aujourd’hui sans gouvernement et sans son propre budget, il faut lui laisser un peu de temps.” dit Mukalayi Nsenga.

Touchant la question de l’impulsion donnée aux gouverneurs de provinces nouvellement nommés par le chef de l’État surtout en matière de la lutte contre la corruption, Mukalay Nsenga salue le discours mais souhaite qu’on quitte le discours pour la pratique.

“Kabila a combattu la dictature politique et le président Tshisekedi devrait faire de la lutte contre la dictature économique et sociale son champs de bataille.” renchérit le président de la FEC Lubumbashi.

Pour Mukalay Nsenga, Kabila a fait 3 choses importantes à ne pas oublier : ramener la paix, rembourser toutes les dettes contractées par Mobutu et mettre ensemble toutes les 5 tendances politiques qui menaçaient le pays (tendance Lumumba, de Kasavubu, Mobutu, Tshisekedi et Mzee Kabila) qui s’étaient transformées en plus de 500 partis politiques, n’ayant pas permis l’émergence économique sinon leur survie pour en laisser que 3 (FCC, CACH, LAMUKA ).

Mukalay s’insurge par ailleurs contre les sociétés minières installées en RDC qui ne profitent pas aux congolais alors que le pays devrait compter à ce jour plus de 200 sociétés en petites unités de production de congolais.

” L’État doit récupérer les marchés aux multinationales pour accorder les privilèges aux congolais afin de répondre aux besoins de la création d’une classe moyenne qui s’impose à tous. Les filiales étrangères ont affaibli les congolais au lieu de les encourager et celà doit être combattu pour effectivement parler de la lutte contre la corruption et l’injustice sociale dont nous sommes victimes.” insiste l’opérateur économique Mukalayi.

Mukalayi Nsenga appelle les vrais investisseurs à prendre la relève économique et déplore les comportements des certains opérateurs politiques qui se sont lancés dans l’économie pour la détruire. Il n’a pas mâché de mots pour donner l’exemple de Moïse Katumbi qui selon lui, serait à la base de la destruction économique du Katanga en faisant l’économie et la politique.
Il a profité de l’occasionk pour rappeler à Moise Katumbi que Kabila n’est plus au pouvoir et toute opposition doit être faite au président en exercice et non à Joseph Kabila qu’il qualifie de guide suprême pour la communauté Katangaise en général et Luba en particulier.

Il n’ y a que le disciple qui trahit son maître.

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