La société civile du Congo est sur ses gardes depuis le 26 juin attendant le retrait du projet des lois MINAKU-SAKATA.
Christophère NGOY MUTAMBA, Coordonnateur Général de la SOCIÉTÉ CIVILE, l’a fait savoir au cours d’un communiqué où il annonçait une marche le 30 juin vers le palais du peuple pour demander la démission du parlement au cas où ce projet des lois ne serait retiré.
Un avis appuyé par les Patriotes Autochtones Congolais de la grande DIASPORA CONGOLAISE DU CANADA et de la grande DIASPORA CONGOLAISE DES ÉTATS-UNIS.
« En Amérique du Nord, sans couleur politique, ni couleur tribale et ni couleur raciale, nous vous transmettons avec des applaudissements frénétiques nos sincères félicitations méritoires de votre courage hors pair et de votre musclé message adressé à la POPULATION CONGOLAISE de se mettre débout en un SEUL HOMME et de refuser la modification mafieuse criminelle et l’incorporation illégale, de trois articles de la Loi visant à détruire entre autres, l’Appareil Judiciaire Congolais et l’application de la Justice Équitable pour tous de notre NATION-MÈRE la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO. » a déclaré ONGOBA TETU-NABU Christian membre de cette diaspora qui, par ailleurs annonce son soutien à la Société Civile Congolaise.
« Nous soutenons à 100 % votre initiative patriotique bien fondée. Trop c’est trop, nous en avons ras-le-bol. » conclut-il dans son message.
Abordant dans le même sens, Charlie Mingiedi, notable de Madimba , lance le même message à la présidente de l’assemblée.
« Si et seulement si, c’est la justice qui élève une nation et par ricochet ce sont les magistrats qui appliquent cette justice, souffrez que je vous dise Mme Jeannine Mabunda que nous peuple congolais nous préférons la RÉPUBLIQUE DES JUGES en lieu et place de la RÉPUBLIQUE DES INTOUCHABLES. » lâche sèchement l’activiste.
La jeunesse non alignée pense que la coalition n’est pas au-dessus de la constitution. Si la coalition ne marche pas, il y a plusieurs options à choisir telle la cohabitation. Ça ne sera pas la fin du monde si le FCC ne voudrait plus rester dans la coalition.
« On voudrait nous brandir cette menace? Pas de problème, recommençons d’abord par suivre ce que prévoit la constitution en désignant un informateur. » souligne le porte-parole de la jeunesse non alignée.
« Aucune force politique, n’avait pu obtenir à elle seule, la majorité parlementaire. Ni l’atteinte de la barre de 100 députés nationaux à l’Assemblée nationale. » renchérit-il.
« Svp, ne confondons pas les choses, sur papier ou légalement, le FCC et CACH n’existent pas et personne d’entre elle ne peut nous imposer sa volonté. » insiste les jeunes apolitiques du Sud-Kivu.
Le « Regard de Mzee LDK » pense quant à lui qu’il est temps que chaque classe politique travaille pour avoir la majorité ou des vrais alliés en 2023.
En attendant, il est important de se liguer autour du président Tshisekedi pour le bonheur de la population.
« Que chaque force politique s’engage maintenant, selon ses convictions pour constituer ou pas la majorité au tour du président FATSHI. » largue le mouvement « Regard de Mzee LDK ».
Et pendant ce temps, les magistrats poursuivent leur démarche pour arrêter la procédure.
Batshi Shashu/nzadinews.net
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