La guerre d’interprétation de la constitution continue en République Démocratique du Congo.
Si du côté du CACH, base (population) et sommet parlent le même langage, la République d’abord; du côté du FCC, ce sont les anciens ténors du pouvoir qui veulent à tout prix défendre leurs peaux.
Dans cet imbroglio, le Ministre des Relations avec le Parlement a pris partie.
Via un communiqué de presse rendu ce mardi 19 mars 2019, le ministre Lisanga Bonganga,
soutient les décisions de la réunion interinstitutionnelle et suggère au chef de l’État de saisir la Cour Constitutionnelle pour l’interprétation des articles 112 et 160 de la Constitution.
Ceci est la conséquence de la réunion inter institutionnelle du lundi 18 mars au cours de laquelle il a été décidé de la suspension de l’installation des sénateurs élus, du report sine die des élections des gouverneurs et de l’ouverture de l’enquête pour dénicher les corrompus et les corrupteurs afin qu’ils soient sanctionnés.
Selon Lisanga Bonganga, il se dégage après vérification par son ministère, “que dans la quasi totalité des assemblées provinciales, la mise en place des bureaux définitifs s’est effectuée sans le respect des dispositions des articles 112 et 160 de la Constitution.
Sans tournure, le patron du ministère précité interpelle la classe politique à la retenue, au sens de responsabilité et au respect des institutions, spécialement de l’institution président de la République.
La classe politique rdcongolaise met en exergue de plus en plus ses défaillances.
Les intérêts personnels valent pour elle plus que les valeurs républicaines.
Junior Kazadi
Views: 256
+ There are no comments
Add yours