Les femmes de Lira, deuxième ville d’Ouganda, n’ont plus le droit de monter à l’avant des camions.
La raison n’est autre que leurs « robes courtes » et « leurs cuisses » qui, révélées, provoqueraient « des accidents ».
Les autorités de la ville de Lira, dans le nord de l’Ouganda, ont interdit aux femmes de s’asseoir à côté des conducteurs des camions, dans le but de diminuer le nombre d’accidents de la route.
« Certaines d’entre elles portent des robes courtes qui exposent leurs cuisses et déconcentrent les chauffeurs, qui finissent par provoquer des accidents et les gens à bord meurent » a déclaré le week-end dernier à la presse Ougandaise, Patrick OPIO OBOTE, président de l’association des vendeurs ambulants de
Lira, grande ville du nord du pays.
Cette organisation professionnelle influente réunit des vendeurs qui se déplacent d’un marché à l’autre et utilisent des camions pour transporter leurs marchandises.
Selon des rescapés d’accidents de la route, les femmes qui, prenant place à l’avant des camions seraient les épouses ou les petites amies des chauffeurs.
La décision de l’interdiction a été prise à la suite d’un accident survenu le 10 janvier à Lira, ayant fait sept morts et dix-neuf blessés.
Cette interdiction prend effet « immédiatement » et même les épouses des chauffeurs n’auront pas le droit de voyager à leurs côtés.
Patrick OPIO OBOTE a précisé par ailleurs
que la décision a été prise après examen des causes d’accidents de la route dans la région.
Or, les femmes dont certaines « emmènent les chauffeurs dans des bars pour boire de l’alcool » en sont unes, avec la vitesse et l’indiscipline.
Daniel Kambowa/nzadinews.net
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