Les élèves de l’institut Lukenta à Moba ont envahi jeudi 03 janvier les rues pour protester contre la flambée des cas de viols et abus sexuels dans leur école.
Une affaire qui répugne au plus haut point l’opinion publique. Celle-ci estime que la loi sur le détournement des mineures est peu respectée dans cette cité.
Les manifestants exigent par-dessus le marché, le départ dans un délai plus court des enseignants de Lukenta impliqués dans les agressions et violences sexuelles.
Cette manifestation pour dénoncer les antivaleurs en milieu scolaire était provoquée par des récentes révélations accablantes rendues publiques, impliquant un enseignant de l’établissement susmentionné, qui a enceinté une de ses élèves.
« Nous voulons le renvoi de tous les enseignants qui se sont évertué à engrosser les élèves”, scandait la foule, qui brandissait une pancarte portant un message clair : «non aux violences sexuelles, non à la corruption»
Ce mouvement de ras-le-bol a débuté à leur institut. Les apprenants ont inondé de colère sont allés lire leur mémorandum à la police (commissariat de Kaengele).
Ils sont allés aussi au parquet près du tribunal de paix de Moba, voir le procureur.
«C’est un enseignant qui a violé son élève de 4e. Nous avons décidé sa révocation. Quand on a envoyé le dossier à la hiérarchie, cette dernière a déclaré que nous n’avons pas qualité de renvoyer un agent. C’est sur base de la lettre de proved que nous nous sommes dits qu’il soit maintenu, en attendant la dernière décision de nos supérieurs» stipule le chef de la sous-division Moba 1 ad intérim.
Ildephonse Wilondja/ nzdienews.net
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