Lubumbashi : CHEMAF, une fois encore, citée dans la pollution de l’environnement du quartier Kabetsha

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Construite à coté du camp Tshamilemba (SNCC) au quartier Kabetsha, CHEMAF est l’entreprise citée dans cette affaire depuis des années.
L’alarme lancée en ce jour n’est pas la première.
L’eau de puits de ce coin de la ville de lubumbashi n’est pas consommable, pas même pour les travaux ménagers. Des substances chimiques pacifiques ont déjà pollué la nappe acquifère et sur une grande distance, soit une grande partie du quartier Bel Air dans la commune de Kampemba.

La terre déjà polluée présente sans cesse des signes graves d’infertilité. Se faire un petit jardin est décourageant vu les résultats des produits à consommer qui ne parviennent pas à la maturation.

“Ici dans mon quartier c’est inutile de faire un jardin car tout pousse sur de l’acide et c’est nocif à la santé. Même l’eau de puits est inutile.Tout est pollué” se plaint une maman qui depuis un temps son fils de 9 ans souffre des maux d’yeux…

Plusieurs maisons sont menacées de destruction imminnante car la substance chimique provenant de la nappe souterraine d’eau ronge parfaitement leurs fondations.

Depuis l’usine des gaz acidifiés échappent les installations pour atteindre des dizaines de personnes qui par vulnérabilité sont malheureusement condamnées à les aspirer avec comme conséquence une respiration compliquée et des voies respiratoires enflammées pendant plusieurs minutes.

“Nous avons déjà décrié cette situation à maintes reprises.Nous avons fait des appels auprès de nos autorités mais rien ne se fait.Nous vivons à la merci de cette situation depuis des années et aucune autorité provinciale ni nationale ne s’y est impliquée pour sauver nos vies et surtout celles de nos enfants.” explique un habitant du quartier.

Exposée à tous les dangers que présente cette pollution , la population vu la précarité se voit condamnée de vivre avec même si des problèmes de santé sont constatés.

“Parfois vers le soir, quand je respire et que il y a ce gaz de l’usine, ça picote partout dans ma poitrine au point de me couper la respiration” dit une jeune fille.

Chez certains habitants, les plus proches du fait et les plus vulnerables, certaines maladies sont fréquentes entre autre les complications visuelles, des douleurs thoraciques, infections des voies respiratoires et de la peau.

Les risques restent fâcheuses si la situation n’est pas decantée. Cette dernière existe maintenant il y a plusieurs années et la population du camp Tshamilemba (SNCC) au quartier Kabetsha commune de Kampemba ne cesse de crier au secours même si rien ne se fait en terme de réparation ou d’assistance.

Olivier King/nzadinews.net

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