Kinshasa : L’APLC en perte de vitesse dans le dossier DGRK- Solutech

C’est un dossier très sensible car touchant le coeur des ressources financières principales de la ville de Kinshasa.
La solutech veut à tout prix récupérer son marché sur la mobilisation des recettes dans la ville de Kinshasa avec sa plateforme jugé moins performante par la direction générale des recettes de Kinshasa.

Plus rien ne tourne entre la direction générale des recettes DGRK et l’agence de prévention de la lutte contre la corruption , une structure créée par le chef l’État pour lutter contre la corruption, aujourd’hui utilisée comme une caisse de résonance par certaines entreprises voire personnes.

C’est le cas de solutech qui sollicite l’APLC pour l’appuyer afin que le marché de la mobilisation des recettes lui soit retourné par la DGRK.

Lors d’un point de presse tenu ce lundi à Kinshasa, le directeur général Félicien Kuluta a été fixé l’opinion sur ce dossier .
Selon lui, la pomme de discorde entre l’APLC et la DGRK c’est la mise à l’ecart de solutech par la ville de Kinshasa qui a été choisi pour la maximisation des recettes.

« d’abord les utilisateurs de la plateforme de solutech ont estimé que ce logiciel n’avait pas atteint la maturité pour booster les recettes de la ville, parce qu’ils rencontrent des difficultés d’usage. Ensuite, lors des missions de contrôles à la banque, la DGRK a découvert des notes de perception générées par solutech avec des comptes bancaires parallèleq qui ne sont pas des comptes receveurs de la ville de Kinshasa ainsi cette pratique encourage les voilages de recettes. » a précisé le DG
Félicien Kuluta.

Ayant vu cela, le gouverneur de la ville avait demandé que ce partenariat avec solutech soit résilié et que le logiciel i-mpeko de la DGRK soit mis en application pour mobiliser les recettes.

L’APLC dans ses manœuvres veut à tout prix que son protégé reprenne le marché , comme si son rôle est de fixer le critère de sélection des sociétés capables d’offrir des services à la province.

« Il s’agit d’une sorte d’acharnement sur la DGRK en complicité avec des médias financés à des fins de chantages. Nous avons eu beaucoup de séances de travail d’abord avec solutech pour voir comment améliorer leur logiciel en vue d’une relance, mais rien n’a avancé.on n’ a pas eu des recettes. D’ailleurs solutech a reconnu certaines failles de sa plateforme » a martelé Félicien Kuluta.

Et d’ajouter :

« Ensuite nous avons travaillé plusieurs fois avec la délégation de l’APLC ici à la DGRK pour leur faire part des limites du service de solutech qui n’aident pas la ville à avoir ses moyens financier. D’ailleurs, nous sommes partis jusqu’à la banque où les assujettis payent leurs taxes. Et là,nous avons constaté avec eux qu’il se pose même un problème d’intégration entre solutech et la banque. Ce qui rend difficile la traçabilité des recettes de Kinshasa ». a ajouté le directeur général de la DGRK.

Ce qui est grave c’est des campagnes d’intox dans les médias faites par les adversaires.

Notre logiciel i-mpeko a été réactivé sous la demande de l’autorité urbaine. Nous lui avons présenté l’application télédéclaration et télépaiement devant nous permettre de maximiser davantage des recettes et se lutter contre le phénomène de coulage de recettes. Mais curieusement deux jours après les médias ont publié des fausses informations qu’il y aurait cambriolage à la DGRK et que la base de données avait disparue, une campagne d’intox pure et simple a conclu le DG Kuluta.

L’APLC serait-elle entrain d’abuser de sa mission principale pour interférer dans une affaire qui ne l’intéresse ni de près ni de loin?
C’est une vraiment guerre froide…

Olivier King/nzadinews.net

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