Limite, comme à chaque fois que l’UDPS compresse et décolère, était le théâtre d’une scène de revendication la matinée du vendredi 7 février 2020.
La cause, les militants de l’UDPS ont manifesté contre le sabotage des actions du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Cette colère fait suite de la visite d’inspection des travaux de différents chantiers dont les Saut-de-mouton, effectuée par une forte délégation du parti conduite par le Président a.i, Jean-Marc Kabund le jeudi 6 février dernier.
Des pneus ont été brûlés le matin de ce vendredi devant le siège du parti situé à la 10e rue Limete, quartier résidentiel, mais également la circulation a été perturbée pendant un moment avant l’intervention de la police nationale congolaise, PNC.
Ils comptent dans les jours à venir faire pression sur les élus nationaux question que les choses aillent le mieux.
« Ils doivent nous dire clairement s’ils sont là pour leur autorité morale ou pour le peuple. » lance Masiala Mabiala, un militant de l’UDPS.
« Les ministres et députés doivent savoir qu’ils sont là pour le peuple souverain premier et non pour autre chose. Il ne nous reste que moins de 4 ans. Et nous savons comment les punir. » lâche Mukubwa, un autre militant.
« Félix Antoine Tshisekedi est le président de ce pays. Il mérite du respect. Ils ont eu 18 ans. Nous les avons laissé diriger ce pays sans combattre le travail du président dans les institutions. Mais eux, ils veulent mettre le bâton dans les roues pour justifier leur médiocrité par l’échec de nos projets au travers leur blocage. Le peuple est conscient de tout ce qui se passe. Rendez-vous 2023. » scande Jean Ntumba, un des membres de la Dynamique Tshisekedi le peuple d’abord, présent à la manifestation.
L’UDPS fait voir à qui veut l’entendre les couleurs de sa colère.
Batshi Shashu/nzadinews.net
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