Le député national élu de Mbuji-Mayi au Kasaï-oriental a ténu une conférence de presse le mercredi 19 dernier dans sa circonscription électorale, au cours duquel il a abordé les questions qui deffraient la chronique.
Dans son speech, il a de prime abord fustigé l’implication des conseillers du président de la république dans ce qu’il qualifie de la « surfacturation des projets de développement au Kasaï-Oriental. »
Pour lui, « il est inadmissible que les conseillers du chef de l’Etat soient impliqués dans la gestion des affaires courantes alors qu’il existe un gouvernement qui est sensé conduire la politique de la nation et en assurer la responsabilité. ».
Par ailleurs, il a fait noter que c’est exorbitant le montant alloué à la construction des infrastructures scolaires et sanitaires dans le cadre du programme présidentiel de lutte contre la pauvreté et les inégalités piloté par le Fonds de promotion de l’industrie, FPI.
« Il est inadmissible de prétendre réhabiliter une école avec 1 million 700 mille dollars, somme qui pouvait aider à construire plusieurs écoles au village, inadmissible de prétendre construire un hôpital évalué à 3 millions de dollars alors qu’on peut construire plus de 80 centres de santé et maternité dans nos villages; inadmissible de construire une école à 3 millions 600 dollars alors que cette somme peut aider à construire plusieurs écoles ici dans notre ville » a-t-il signalé.
Toujours sur ce dossier, le député national Bruno Kabangu Kabatshi a invité le président de la république à mettre à la disposition de la justice tous ses collaborateurs impliqués dans les dossiers de détournement et surfacturation des projets. Il lui demande également de procéder à une clarification des rôles et responsabilités entre son gouvernement, ses conseillers, ses agences rattachées à la présidence de la république pour éviter la confusion.
L’autre sujet abordé était celui de la démission controversée de Jean-Marc Kabund, selon lui, ce dernier devrait officialiser sa démission. Il reproche à son président a.i du parti présidentiel de « ne rien faire pour le parti. Il regrette la gestion actuelle de l’UDPS qui, selon lui, reste invisible dans plusieurs coins du pays. »
Léonard Luboya/nzadinews.net
Views: 60
+ There are no comments
Add yours