Les NU avec plus de 5 ans d’ancienneté réclament d’être pris en charge par le trésor public.
Pas moins de 70 fonctionnaires nouvelles unités (NU) du centre d’impôt synthétique de Kalemie (au Tanganyika) exigent leur mécanisation.
Ils l’ont fait savoir dans un mémorandum adressé au directeur général des impôts. Dans ce courrier, ces NU mettent un point d’honneur sur la promesse de régularisation de leur situation administrative.
Un sujet sur lequel leur chef hiérarchique aurait rassuré de se mobiliser tout au début de son mandat, et dont les propos ont été repris en substance dans la correspondance : « Au cours de mon mandat à la tête de la direction générale des impôts, je ne sortirais pas sans toutefois régulariser la situation administrative de tous les stagiaires non pris en charge ».
Après avoir servi entre 5 et 17 ans durant, sous statut de stagiaire non payé, ils pensent qu’ils ont rempli les conditions d’attribution d’un nouveau statut, celui d’agent public à part entière reconnu officiellement et soient pris en charge par la trésorerie nationale.
« Les sous-statuts et cadres sont au nombre de 5. Les sous-statuts en situation non payés mais pris en charge sont 4. Les nouvelles unités prises en charge sont au nombre de 5. Les nouvelles unités non prises en charge sont au nombre de 70 » peut- on lire dans cette correspondance.
Ces travailleurs mécontents félicitent au passage leur parcours.
Ils se décrivent comme les agents catalyseurs de recettes collectées au centre d’impôts synthétiques (CIS) de Kalemie.
Selon l’esprit de leur lettre, il est primordial que le directeur général des impôts accède à leurs revendications car grâce à eux, les indicateurs des recettes publiques sont au vert.
De plus, espérant avoir un écho favorable à leur demande, ils promettent de déployer des efforts colossaux pour stabiliser les rentrées fiscales, voire dépasser les assignations de recettes.
Ildephonse Wilondja/nzadinews.net
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