L’affaire de démolition des constructions anarchiques ne cesse de faire un buzz assourdissant à Kalemie.
Ce 12 février, les députés provinvaux de l’opposition élus de Kalemie ont demandé à travers une déclaration écrite, une trêve de l’opération de démolition des maisons construites au mépris de normes urbanistiques.
Pour eux, un pourparler avec l’exécutif est une option envisgeable pour voir la possibilité de créer une commission paritaire mixte, assemblée provinciale et gouvernement afin d’étudier la situation au cas par cas. Une situation qui a déjà causé beaucoup de grincements de dents chez les victimes.
L’opinion est maintenant divisée sur ce programme qui fait à la fois objet de soutien et de protestation.
L’opération en question ne dit pas son dernier mot, en dépit de la demande réitérée de cessation par les élus de l’opposition, lesquels veulent aussi les indemnités des victimes.
Le gouvernement demeure inchangeable et dur comme un roc sur cette matière.
Il continue son coup chaos contre ceux qui n’ont pas respecté les normes.
Ce 13 février, à travers une interview exclusive accordée à nzadinews.net, Alexis Katempa, un député de l’opposition parle cash.
Il hausse le ton et regrette les ratés qui gangrènent la procédure, mais aussi l’opacité et l’empressement sur ce projet qui ne fait pas figure dans la prévision des dépenses budgétaires.
Ce député considère que la démolition est une décision de grande envergure qui mérite le respect de la procédure.
Selon lui, il n’y a jamais eu d’arrêté ni ministériel, ni urbain pour motiver la décision de la démolition prise unilatéralement par le gouvernent.
« Nous n’avons pas été écoutés. Nous avons fait notre travail et on ne doit pas s’arrêter là. » déclare Alexis Katempa à nzadinews.net, qui affirme également que, le sujet fera objet des discussions approfondies, au retour de la session parlementaire ordinaire, le 30 mars prochain tout en fustigeant une mesure prise « stratégiquement pendant les vacances parlementaires ».
Il préconise même l’entame de la procédure d’arrestation des coupables qui ont induit la population en erreur, en octroyant des titres parcellaires à des endroits inconvenables comme sur des nappes phréatiques et à proximité des conduites de courant à haute tension.
« Quand vous gérez, vous prenez et l’actif et le passif. C’est le principe de continuité ».
Décodage : les chefs des services techniques (cadastre, urbanisme…) doivent répondre de ce mélodrame en justice.
Ildephonse wilondja/ nzadinews.net
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