La Première ministre Judith Suminwa, alerte, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, sur la situation des femmes congolaises, premières victimes des conflits qui ravagent l’Est du pays, une région où l’armée rwandaise appuie l’offensive des rebelles du M23 dans les provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu.
Judith Suminwa s’est exprimé à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, ce samedi 8 mars, lors d’un culte œcuménique organisé au Palais du peuple par le ministère du Genre, de la Famille et de l’Enfant. Cet événement visait à soutenir les femmes victimes de la guerre.
Dans son discours, Judith Suminwa a rappelé que « la date du 8 mars constitue un moment singulier, car cette célébration est porteuse d’enjeu de grandes densités », insistant sur le fait que cette journée est l’occasion de mettre en lumière les atrocités que subissent les femmes de la RDC à cause de la guerre.
« Les femmes et les filles ont souvent porté le poids des conflits, subissant différentes formes de violences et des pertes incommensurables. Les femmes et les jeunes filles sont victimes de violences sexuelles, utilisées comme arme de guerre », a rappelé la cheffe du Gouvernement.
Malgré ce tableau sombre, la Première ministre a salué la résilience des femmes congolaises, qu’elle a qualifiées de « gardiennes de la paix et architectes de la reconstruction de notre pays », rappelant leur rôle central dans le développement de l’économie nationale.
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