Après la déchéance de Jean-Marc Kabund, la condamnation de Kamerhe…l’une des attentes des congolais reste la démission du Vice-premier ministre Tunda ya Kasende de son poste de ministre de la justice.
Si le Front Commun pour le Congo garde silence depuis le début de Juillet, le CACH, Lamuka, les magistrats et la société civile Congolaise ne jure que sur la démission de Tunda Ya Kasenda, VPM, Ministre de la Justice.
Celui-ci accusé de flagrance de faux et usage de faux dans la transmission du projet des lois MINAKU-SAKATA à l’assemblée a été contraint de démissionner de son poste au sein du gouvernement, à cause de son grossier mensonge public et naïf.
Chose grave, alors que l’on parle d’un Congo Démocratique, les démissions politiques, au gouvernement ou autres postes politicoadministratifs semblent être historiquement très rares. Le scas rares retrouvés sont ceux rencontrés à l’époque de Mobutu tels Albert Ndele, Bernadin Mungul Diaka, Nguz a Karl i Bond, Losembe (Cardoso), P. Monguya, Lunda Bululu.
Pourquoi Tunda lui à l’inverse dans un État de droit n’est pas en mesure de le faire?
« Aussi longtemps que les politiciens congolais ne sont pas patriotes ni nationalistes, ils ne seront jamais prêts à démissionner pour l’intérêt Supérieur de la nation. » déclare Mireille Kilufya, une activiste des droits de l’homme.
« Demissionner ne rime pas avec personnalité et dignité pour nos politiventres. » conclut le Professeur Blaise Ilunga.
Une chose est vraie, si démission il n’y a pas, le citoyen congolais attent un remaniement pour apaiser sa colère.
Edo Mulonyi/nzadinews.net
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