Dossier Eddy Kapend : L’ASADHO plaide pour la libération du colonel Kapend pour lui éviter une mort au COVID-19.

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C’est l’une des grandes revendications de Me Jean-Claude Katende sur les médias congolais depuis le début du mois.
Vu que les milieux carcéraux congolais, le Centre de Makala y compris, sont devenus insécurisants depuis l’arrivée de la pandémie à Coronavirus en RDC, le ministère des droits humains a suggéré leur décongestion question de protéger les prisonniers. Sur ce, certains devraient être libérés.

Sautant sur l’occasion, le défenseur des droits de l’homme Katende a soulevé que le colonel Eddy Kapend Irung devrait être du nombre de ceux-là qui bénéficieront de cette décision.
Discipliné depuis sa condamnation sans preuve, le colonel a droit à la liberté.

Katende demande ainsi au président de la République de grâcier cet homme qui a évité le chaos à la RDC le 16 Janvier 2001.

Diplômé d’une licence en philosophie et en droit de l’Université de Lubumbashi, Eddy Kapend Irung a servi dans l’administration sous le régime de Mobutu Sese Seko.
Formé militairement en Angola au sein des Tigres Katangais, il se rapproche de l’union des fédéralistes et des républicains indépendants dans les années 1990 (UFERI) de Nguz puis rejoint Mzee LD Kabila. Pendant l’attaque rwandaise sur Kinshasa en août 1998, il gagne la confiance du président.
Il remplace Joseph Kabila, fils de Laurent-Désiré Kabila, au poste de chef de l’armée congolaise le 20 octobre 1998 avant de devenir quelques mois plus tard aide du camp du président.
Le 16 janvier 2001, Eddy Kapend découvre Laurend-Désiré Kabila assassiné par Rashidi Mizele, son garde du corps. Ce dernier est immédiatement abattu par les soldats de garde.
Avec le général Yav Nawej Jean, le colonel Kapend travaille à l’ascension de Joseph Kabila comme successeur de son père. Le 24 février, il est arrêté et mis au secret.
Une enquête est ouverte pour déterminer l’implication d’Eddy Kapend dans l’assassinat : il est accusé d’avoir tué le meurtrier, dissumulé l’arme du crime et manoeuvré pour prendre le pouvoir.
D’après Kapend, le meurtrier se serait suicidé et il accuse son accusateur, le procureur militaire et colonel Charles Alamba. Il est condamné à mort à l’issue de son procès, sentence non encore exécutée. En conséquence, les appels à sa libération se multiplient.

Fatshi/nzadinews.net

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