Félix Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo a-t-il réellement rebuffé Andrew Mitchell, ministre britannique ? S’interroge nos confrères de Jeuneafrique.
C’est aussi la question que se pose l’opinion publique actuellement après le voyage du diplomate anglais.
Andrew Mitchell, ministre d’État du Royaume-Uni chargé du développement et de l’Afrique, a séjourné du 18 au 21 mars derniers à Kinshasa.
Selon le programme officiel tel que publié par l’ambassadeur de l’Angleterre, ce dernier devait être reçu par le Chef de l’État. Un entretien qui n’aura jamais lieu.
La cause de cet échec diplomatique n’a pas encore filtré dans les couloirs de la présidence de la république.
La visite diplomatique d’Andrew Mitchell s’inscrivait pourtant dans le cadre du renforcement de partenariat entre le pays de la reine Élisabeth Il et celui de Kimpavita.
Une relation que n’apprécie forcément plus le gouvernement congolais à cause des rapprochements entre l’Angleterre et le Rwanda.
La présidence congolaise a dû faire attendre le diplomate anglais toute la journée du 20 mars jusqu’à minuit. Et cela sans succès.
A en croire certaines indiscrétions, la RDC a décidé de prendre ses distances vis-à-vis de l’Angleterre à cause de ses relations confuses avec le Rwanda.
Pour rappel, récemment le Rwanda a été reconnu officiellement comme pays agresseur du Congo-Kinshasa.
Étonnamment, l’Angleterre qui est un pays membre permanent du conseil de sécurité des Nations-Unies, a choisi le Rwanda comme une destination idéale pour expédier sur la terre africaine des réfugiés illégalement arrivés au pays du Roi Charles.
Décidément, Félix Tshisekedi tient mordicus à faire respecter son pays au concert de grandes nations en le traitant avec respect et comme de vrais partenaires et non pas toujours avec un regard paternaliste.
DKB/Nzadinews.net
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