Sur invitation de Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale qui était accompagné de tous les membres du bureau, une douzaine d’ambassadeurs des pays africains sont venus ce lundi 11 octobre en son cabinet de travail du Palais du peuple.
Au sortir de ces entretiens avec le speaker de la Chambre basse du Parlement, M. Rachid Agassim, ambassadeur du Maroc en RDC, a, au nom du doyen des ambassadeurs africains, déclaré :
« Nous sommes les ambassadeurs des pays africains. Aujourd’hui, c’est un honneur d’être reçus par le président de l’Assemblée nationale. C’est dans le cadre des consultations régulières avec les pays africains et c’est un signe de confiance. Le président nous a conviés aujourd’hui, c’est pour faire une présentation sincère et très détaillée de l’évolution du processus électoral. C’est un processus électoral qui n’est pas facile comme dans tous les pays du monde, à la veille des échéances électorales de 2023. Et la présentation était sincère. Il a étalé toutes les étapes des discussions avec les différents partenaires ».
Pour le diplomate marocain, « c’est un exercice très utile, très démocratique, mais le souhait est que les prochaines échéances soient une continuation des résultats dont ils seront fiers ».
Avant de se féliciter de l’évolution démocratique en RDC, notamment pour les dernières élections qui sont un cas d’école pour tout le continent.
S’agissant de l’avis des diplomates africains sur l’évolution du processus démocratique, M. Agassim a estimé que c’est une question interne qu’il faut prendre en compte et respecter la souveraineté de l’Etat et du peuple congolais.
« C’est un processus électoral et c’est une question interne. Nous devons d’encourager ce processus », a-t-il déclaré par ailleurs.
Daniel Kambowa/nzadinews.net
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