Le plus grand rendez-vous congolais de la balle au panier a vécu à kinshasa. La trente-sixième édition de la coupe du Congo appartient désormais à l’histoire. Les historiens noteront le neuvième titre pour Mazembe en version masculine mais surtout le tout premier en dames pour l’association sportive de basket-ball MAKOMENO de Lubumbashi comme Mazembe. Une belle page d’histoire alors écrite par cette génération qui est définitivement entrée dans l’histoire comme le deuxième club non kinois à remporter le trophée national au même titre que RADI de Lubumbashi, trois fois vainqueur.
La face cachée du sport
Cette édition est arrivée au lendemain de la première édition de L’AFROCAN Mali 2019.Une compétition remportée par la République Démocratique du Congo notre pays. Une sélection composée de joueurs évoluant au pays,sur le continent et même à travers le monde mais avec un nombre limité de la diaspora. Deux sur le continent et deux autres en dehors au maximum.
Les Champions maliens
Parmi les Léopards vainqueurs de l’Afrocan, on pouvait retrouver: Pitshou Kambuyi,Rolly Fula et Ramazani Alex côté Mazembe, Mutomb Mbav Arsène (SCTP Kinshasa),Katshova Isungu Emmanuel et Mokiango Patrick (New gen),Freddy Kalama (Terreur).
Banza Jonathan (Terreur) a été le grand absent pour deux raisons,Jeux africains de Rabat et suspension interne au niveau de son club.
C’était aussi l’occasion pour les amoureux du basket de voir et juger le staff technique au travail (clubs), après ce sacre historique pour les Léopards.
Ont-ils été à la hauteur des attentes ?
L’idée générale qui se dégage de cette édition de la coupe du Congo est globalement négative. L’attente était grande mais le rendement ne l’a pas été. Une prestation XXL pour deux de trois champions de Mazembe. Pitshou Kambuy et Rolly Fula font partie du cinq majeur du tournoi sans se poser plusieurs questions. Une bonne confirmation de leur campagne malienne.
Trop transparent, Ramazani Alex est totalement passé à côté de sa compétition. Un échec somme toute compensé par le titre de son équipe, l’ASB Mazembe brillant en finale contre SCTP Kinshasa (84-59).
Et les autres?
Une petite forme pour Patrick Mokiango et Katshova Isungu Emmanuel de New gen, éliminés dès les quarts par Motema Pembe. Bien avant cette élimination, rien de bon à retenir de leur prestation malgré l’immensité de leur talent exprimé durant le championnat de Kinshasa. Loin d’être excellent, Arsène Mbav est l’un de flops de la coupe du Congo. Beaucoup d’espoir placé en lui mais au finish, une prestation en deçà de la moyenne.
Même cas de figure pour Freddy Kalama de Terreur, brillant seulement en quarts contre Vita mais décevant pour le reste de la compétition. Néanmoins, une excuse peut lui être trouvée dans la mesure où la phase de groupes lui a échappé pour des raisons des jeux africains (3×3) avec Jonathan Banza.
Les sélectionneurs ont-ils fait mieux?
Le côté négatif du sport est que seuls les bons résultats et trophées restent le plus longtemps dans la pensée des gens (supporters).
C’est toute la cruauté du sport.
Le sélectionneur principal, coach de New Gen n’a pas connu une compétition aisée.
Éliminé seulement en quarts, cette précoce élimination a terni l’image de ce sacre remporté quelques semaines plus tôt avec la sélection.
Situation presque identique de son adjoint qui s’est tout de même contenter d’une médaille de bronze après une troisième place acquise au détriment de Motema Pembe en match de petite finale.
Il est donc clair,que cette coupe du Congo, la trente-sixième du nombre a été révélatrice sur le niveau réel : certains vainqueurs de l’Afrocan Mali 2019,ne le seraient peut-être pas si la coupe du Congo s’était jouée avant cette première édition de l’Afrocan.
JDM
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