De nos jours, il est difficile de dissocier politique et économie.
Les 2 domaines étant liés notre rédaction est allé à la rencontre de Mukalay Nsenga Sonkwe, opérateur économique et notable Katangais pour faire l’état de lieu mensuel de la situation politique de notre pays .
De l’aspect spirituel au social en passant par la politique, le président urbain de la FEC Lubumbashi est revenu presque sur toutes les questions d’actualité du mois.
Répondant à la question sur l’importance du culte d’actions de grâce organisé au stade des Martyres de Kinshasa, Mukulay Nsenga estime le geste à sa juste valeur.
Cependant, il aimerait que cela rime avec le travail car la véritable prière est le travail qu’il faut donner aux congolais estime t-il.
« Il faut que les congolais travaillent pour augmenter leur pouvoir d’achat, leur budget… car compte tenu des besoins du pays, de sa grandeur et le nombre de ses habitants, le minimum de budget devrait atteindre les 150 milliards de dollars par an pour faire fonctionner le pays. » souligne l’homme aux idées progressistes.
Réagissant à la demande de la CENCO au président de libérer le pays, Mulopwe Mukalay (comme l’appellent affectueusement ses admirateurs) se dit étonné de cela car le pays est régi par une constitution bien claire sur la matière.
« Le chef de l’Etat travaille en fonction de la constitution et non des sentiments des uns et des autres. » lâche le notable Katangais.
Il a profité de l’occasion pour rappeler à la Cenco son caractère associatif et non inclusif. Malheureusement cette façon de voir les choses se produit même en politique où on voit les militants de l’UDPS marcher sans respecter les lois de la république.
Le président Tshisekedi est issu de l’Udps mais pour le moment, il est président de tous les congolais et de tous les partis politiques, voire même de l’opposition.
Du dossier portant sur la nomination des mandataires de la fonction publique, principalement à la SNCC et la Gécamines, Mukalay Nsenga appelle à la patience et trouve qu’en nommant un nouveau premier ministre toutes les dispositions contraires sont abrogées et il faut attendre la sortie du gouvernement pour que les nominations du chef de l’Etat soient exécutées bien qu’elles ne respectent pas la procédure en la matière.
Parlant de Joseph Kabila, Mukalay Nsenga souligne que le sénateur à vie a réussi à réduire le nombre des partis politiques.
De nos jours, nous n’avons que 3 courants : CASH, FCC et LAMUKA. Comme on ne pouvait pas avoir deux oppositions dans une assemblée nationale, le FCC et CACH sont devenus un.
L’analyste impartial cependant déplore le flou qui a dans Lamuka.
« On ne devient pas grand politicien par le nom mais par la base. Aujourd’hui Bemba et Katumbi doivent comprendre qu’ils sont sous le leadership de Martin FAYULU qui s’était placé deuxième aux dernières élections.Nous n’avons pas besoin d’avoir une opposition plurielle. » dit rassurant Mukalay Nsenga à notre rédaction.
Parlant de Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, Mukalay refuse catégoriquement de les identifier comme exilés politiques. Pour lui c’est une utopie.
« Moïse était sorti pour des raisons de soins et s’est fait lui même exilé pour tromper les multinationales et Bemba était contrôlé par la CPI. Comment a-t-il postulé alors qu’il était exilé Politique!? » s’interroge t-il.
Mukalay Nsenga trouve en Joseph Kabila un grand politicien et leader Katangais. Il demande à Katumbi de lui demander pardon afin de revenir dans la maison, car ce dernier reste son créateur politique et économique. Sa réussite dépend de son attitude vis-à-vis de Joseph Kabila, le guide suprême Katangais.
Concernant Kyungu wa Kumwanza, Mukalay en visionnaire politique lui prodigue un sage conseil : Kyungu wa Kumwanza devait bien réintégrer UDPS car n’ayant aucun avenir politique. Dans une année, il nous a demandé de soutenir d’abord Moïse Katumbi, puis Martin Fayulu et actuellement, il nous demande d’accorder notre soutien au chef de l’Etat. Qu’il nous dise de quel soutien s’agit t-il si et seulement si il est sincère. »
Il renchérit sans détour : « En demandant qu’on enlève les symboles de son parti, l’homme a précipité sa mort politique et a compris que ce dernier n’a pas d’avenir. Il faut juste écrire devant l’entrée de son parti UDPS et y mettre les sympoles du parti présidentiel qui reste son parti mais qu’il avait quitté pour chercher le travail. »
Avec amertume, le notable Mukalay Nsenga fait un constat amère de la classe politique Congolaise.
« Quand vous suivez les comportements de nos politiciens, vous vous rendez compte que beaucoup ne connaissent même pas la politique, ils n’ont pas d’idéologie mais ils cherchent le travail et c’est la raison pour laquelle notre univers politique est pourri par les demandeurs d’emplois. » martèle l’homme aux 4 vérités avant de conclure sagement.
« Je crois en l’avenir de notre pays et demande aux politiciens d’être sérieux pour que le peuple se retrouve. »
Dada Kabila
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