Dans une correspondance adressée au premier président de la cour d’appel du Kasaï-Oriental, la Lucha decrie la lenteur des juges du Tribunal de grande instance de Tshilenge dans la fixation du dossier qui oppose trois travailleurs de la Société Anhui Congo d’investissement minier Sacim à leur employeur.
» Après des longs mois de procès dont la dernière audience a été tenue le 21 mai 2021, les compatriotes ne sont toujours pas fixés sur leur sort alors que la décision du tribunal était attendue le 7 janvier 2022. Ce, malgré que le jugement avant dire droit a été déjà rendu. Ce dépassement du délai est anormal selon les prescrits du code de procédure civile et de la loi portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire » peut-on lire dans cette correspondance.
Pour ce mouvement citoyen, cette situation conforte une maladresse qui profite à la Sacim au détriment des travailleurs lésés. La Lucha sollicite ainsi l’implication du premier président de la cour d’appel du Kasaï-Oriental pour l’issue favorable de ce dossier.
« Nous estimons que cette situation conforte une maladresse qui profite à une société qui a une réputation sulfureuse de maltraiter ses travailleurs congolais. Nous osons croire que la justice de notre pays ne saurait sacrifier ces citoyens congolais qui estime être renvoyés injustement comme la procédure le démontre mais qui, malheureusement sont privés de connaître leur sort », renchérit la Lucha.
En effet, les trois travailleurs de la Sacim en conflit avec leur employeur ont recouru à la justice pour obtenir réparation des préjudices subis suite à la résiliation de leur contrat le 31 juillet 2020. De l’inspection du travail, cette affaire a été renvoyée devant le tribunal de grande instance de Tshilenge suite à la persistance du litige et le manque de consensus pour un règlement négocié du dossier.
La rédaction Nzadinews.net
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