La fissure entre le FCC et le CACH semble prendre une autre allure à un mois de la très médiatisée réunion entre Kabila et Tshisekedi.
Après le souhait de Thambwe Mwamba et Jeannine Mabunda d’organiser un congrès du parlement, idée n’ayant pas fait l’unanimité et sujet de plusieurs controverses; c’est au tour du vice-premier ministre et ministre de l’intérieur d’entrer en danse avec la fermeture du palais du peuple.
Avec ce jeu malice, tout porte à croire que les politiciens congolais n’ont pas encore compris qu’ils sont délégués de la population et non de leurs plateformes politiques moins encore de leurs mentors ou leaders communément appelés « autorités morales ».
Pendant que la population se meurt de faim, dans un pays insécurisé parsemé des territoires de guerre et maladies, sans eau ni électricité, avec plus de 70% de chômeurs…bref croupit dans la misère la plus prononcée, le politicien congolais semble jouer au malin se cramponnant à l’interprétation de la constitution selon ses intérêts, à la solde de sa plateforme.
Le ridicule ne semble pas gêner le politicien congolais qui, apparemment, a son cerveau dans sa poche et non sa caboche.
Pendant que la crème juridique du pays est encore plongée dans la bonne interprétation et explication des articles constitutionnels en rapport avec la constitutionnalité de la décision du président de la république, Gilbert Kankonde, vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, patron de la sécurité intérieure du pays sort aussi une décision.
« Le palais du peuple reste concervatoirement fermé jusqu’à nouvel ordre » dit-il.
Le respect des décisions présidentielles quant à la lutte contre COVID-19 justifierait sa décision.
Pour Me Orphée Mutombo, pour éviter toute cette situation devenue répétitive, il vaut mieux que la population se ligue à l’idée de l’évêque Mukuna.
« Faire une pétition qui ferait tomber le parlement. Avec une nouvelle majorité parlementaire, qui sûrement ne sera pas FCC, le président de la république aura la main mise sur la gestion politique du pays »
Pour le Professeur Blaise Ilunga, « le congrès devrait démettre le président de la République et la majorité parlementaire devrait diriger le pays. Cela coûterait moins cher qu’organiser de nouvelles législatives.
Dans les deux cas, seul l’esprit nationaliste trancherait l’affaire. Soit on est du et pour le peuple ou soit on bosse pour soi et son autorité morale.
Le peuple congolais est averti, avisé, sur ses gardes…en attendant le congrès hypothétique qui vole la vedette à Coronavirus en RDC.
Une distraction politique au goût amer qui montre la vraie face du politicien congolais…
nzadinews.net rédaction
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