« Que les autorités polico-administratives s’intéressent à notre sécurité et à celles de nos biens. L’insécurité est devenue criante. Nous sommes chez nous et non chez autrui » déclare une dame la soixantaine dépassée après une opération des bandits à mains armées où vol, viol , meurtre étaient au menu la nuit jeudi 19 mars au quartier Kisanga à Lubumbashi.
Jusqu’à quand l’insécurité sera t-elle éradiquée dans la ville de Lubumbashi? C’est la question que se pose chaque habitant de la Cuprifère.
L’insécurité est devenue un mode de vie tolérée par les autorités qui trouvent des excuses pour la maquiller.
A chaque début des journées les dégâts sont enregistrés dans différents quartiers conséquence de la présence des malfrats la nuit dans les ménages des lushois.
Difficile de passer une nuit sans crépitements de balles de nos jours dans cette ville. Dès que la nuit tombe, c’est la peur au ventre. Plus d’un se demande comment sera son sommeil.
Face à cette réalité, les garants de la sécurité des biens et des personnes brandissent l’argument selon lequel même dans les grandes agglomérations des pays développés le cas de braquage sont enregistrés comme qui dirait ce qui se passe à Lubumbashi est tout à fait normal. Réponse irresponsable des gens dirigeant la province.
La persistance de l’insécurité dans la ville Cuprifère nous renvoie à nous interroger : D’où proviennent les armes et munitions utilisées par les bandits? Malgré les moyens dépensés par le gouvernement provincial du Haut-Katanga pour encadrer les services de sécurité, pourquoi l’insécurité persiste t-elle à Lubumbashi?
La réponse de la population de Kisanga est étonnante.
« Y a-t-il un gouvernement oui ou non? Parce que ce que nous vivons pousse à dire qu’il n’y a des responsables. C’est la grande question que nous nous posons. Les bandits sont bien identifiés. Il s’agit des militaires parce que je ne vois des civils agir de la sorte. » déclare un habitant anonyme du coin.
Par là il faut comprendre qu’il y a un problème, un problème sérieux qui fait croire que la question de l’insécurité dans la ville de Lubumbashi n’est pas pris avec beaucoup de sérieux par les responsables tant politiques que sécuritaires.
« Nous sommes fatigués. Aujourd’hui c’est plus de dix maisons qu’on a cambriolé. Ce n’est pas la première fois que cela arrive alors qu’on a plusieurs sous-commissariats de police dans le quartier… » crache très furieuse Nathalie Tsonga.
A en entendre ces plaintes des victimes on risque de croire que cela tombe dans les oreilles des sourds.
Que faire alors face à la défaillance des services de sécurité qui sembleraient incapables d’assurer la sécurité des personnes et celle de leurs biens?
La population répond.
« Nous sommes obligés de passer nuit à la belle étoile question de nous sécuriser seuls. Rien à faire.Nous allons nous prendre en charge. »
Face à cette réalité à qui profite l’insécurité à Lubumbashi? Difficile de répondre à cette question mais beaucoup pensent que ce problème est traité avec beaucoup d’insouciance.
Dans l’entre-temps, les bandits volent, violent et tuent la population sous l’oeil impuissant des autorités incapables d’assumer leurs responsabilités.
Nyota/nzadinews.net
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