Diplomatie /Sanctions contre les personnalités du régime passé : Michael Hammer, l’ambassadeur des Etats-Unis en RDC, plaide pour le maintien et le renforcement des décisions.

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C’est depuis décembre 2016 que l’Union Européenne avait décidé du gel des visas et des avoirs de 14 responsables congolais du régime à l’époque en place.
Une confirmation et même un renforcement de ses mesures a été fait fin mai 2017.

Une situation qui avait mis sous tension les relations UE-RDC ayant conduit à la fermeture de la maison Schengen à Kinshasa, réouverte il y a peu.

Le dossier des sanctions de ses anciens responsables a été de nouveau à la une le lundi 18 novembre dernier dans la capitale européenne.

En séjour à Bruxelles pour des consultations avec des responsables belges et de l’UE, après une visite la semaine dernière au commandement de l’armée américaine pour l’Afrique (l’Africom) installé à Stuttgart (Allemagne), l’ambassadeur des Etats-Unis en République Démocratique du Congo, Michael Hammer, a appelé l’UE à maintenir les sanctions imposées à ces personnalités congolaises proches de l’ancien président Joseph Kabila.

Hammer dit que Washington y tient mordicus et ne lâchera pas.

« Les Etats-Unis ont eu une politique de sanctions en RDC contre des individus soit corrompus, soit ayant violé grossièrement les droits de l’homme ou qui ont perturbé le processus démocratique avant les élections générales du 30 décembre 2019. »

Le diplomate américain promet de rallonger la liste au cas où certaines personnes seraient accusées des mêmes crimes.

« Cette politique de sanctions reste en place. ceux qui ont été sanctionnés continuent à l’être et si nous recevons des informations sur d’autres personnes, nous continuerons à les sanctionner », a-t-il affirmé devant la presse présente.

Avant de conclure d’un ton ferme : « Nous espérons que nos collègues dans l’Union européenne et d’autres pays engagés bilatéralement (envers la RDC) pensent de la même manière ».

Du nombre des sanctionnés se trouvent les officiers militaires et de la police, des hauts cadres des services de renseignement et des responsables politiques du régime Kabila impliqués dans des violations des droits de l’homme entre 2015 et 2018 selon l’UE et les USA.

Mudjadja Kahite

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