Dans une déclaration commune signée par Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo et le docteur Denis Mukwege, les 3 personnalités politiques évoquent le processus électoral ou encore la situation sécuritaire. Ils exigent notamment la recomposition du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour des élections apaisées et crédibles en 2023.
Selon ce les trois personnalités dénoncent la violation constante de la constitution de la République Démocratique du Congo (RDC) et le recours aux anti valeurs notamment la corruption, le clientélisme et le tribalisme.
« En effet, ce régime viol chaque jour la constitution et sacrifie ainsi l’intérêt général sur l’autel d’intérêt particulier, mettant à mal la moralité publique en privilégiant de recours aux anti valeurs telles que la corruption, le détournement de deniers publics, le clientélisme, le tribalisme et le népotisme, au respec des libertés fondamentales et des droits humains, mettant ains en péril la souveraineté de la nation congolaise. Il ne respecte pas les droits humains et prend dangereusement et hasardeusement des engagements sur les questions de souveraineté nationale », écrivent-ils.
Ils fustigent « l’externalisation de la sécurité nationale à des Etats à la base de la déstabilisation du pays
« Au lieu de doter le pays d’une armée efficace et d’institutions solides pour assurer entre autres l’intégrité du pays et renforce la démocratie, le gouvernement a privilégié une politique d’externalisation de la sécurité nationale à des forces étrangères et, pire, à des États à la base de la déstabilisation du pays, du pillage de ses ressources, et des graves exactions. Ce qui est de nature à prolonger et aggraver l’instabilité », renchérit le communiqué
Le groupe des trois estime que le pouvoir en place « concent les moyens de l’Etat dans la recherche inquiétante de conservation du pouvoir par la fraude » dans un contexte caractérisé par le « rétrécissement de l’espace démocratique »
Daniel Kambowa
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