Après la compagne Kinshasa Bopeto, Kinshasa enregistre des morts pour presque les mêmes raisons.
Plusieurs personnes ont perdu la vie après une grande pluie qui s’est abattue sur la capitale faisant ainsi des inondations.
A chaque tombée de forte pluie, la ville enregistre des inondations dues au bouchage des conduites d’eau, plus précisément les grands collecteurs souterrains.
Certains bâtiments sont construits sur les caniveaux construits par le belge depuis l’époque coloniale pour conduire les eaux au fleuve.
De nos jours des bouteilles en plastiques et d’autres déchets mal gérés bloquent le passage à ces eaux qui, après des fortes pluies, stagnent sur place, faisant ainsi d’énormes dégâts.
Une situation qui pousse des analystes à interpeller la population à plus de civisme environnemental appuyant les élus des élus.
« Après des inondations dévastatrices, la population de Kinshasa donne raison aujourd’hui aux sénateurs qui ne cessent d’interpeller les autorités compétentes sur l’urbanisation et l’aménagement de la capitale congolaise. Tous sommes d’accord après ce drame malheureux que les élus des élus ont fait leur travail et continuent à le faire pour que la ville de Kinshasa soit viable. Plus de doute, la prestigieuse chambre des sages avait raison sur toute la ligne. A nous aujourd’hui de prendre conscient. » a déclaré Lambert Lambe, un jeune activiste.
Une interpellation également pour le gouverneur de Kinshasa dont l’opération Kin Bopeto s’avère une aventure sournoise pure et simple.
Une campagne contre la sensibilisation plus tapageuse que pratique où la mauvaise politique fe l’autorité de la ville dans la lutte contre l’insalubrité n’a pas porté de fruits.
« Ngobila et son opération Kin Bopeto, c’est du folklore. Un échec cuisant. » souligne Shashu Yenga, journaliste de son état.
Une autre catégorie de personnes responsables de ce drame est celle des anciens ministres des infrastructures et travaux publics, de l’urbanisme et l’habitat, de l’Aménagement du territoire…qui se sont livrés à une gestion chaotique avec toutes ces conséquences palpables.
Les espaces verts censés gérer ces eaux ont été vendus et sont dorénavant des propriétés privées où ont surgi immeubles ne respectant aucune norme urbanistique. Cause des morts innocentes de nos jours.
« Je pense que tous les ministres des ITPR. urbanisme et habitat, aménagement du Territoire, responsables du cadastre…encore vivants devraient faire objet d’interpellation de la justice pour gestion chaotique ou mauvaise gouvernance à la base de toutes ces conséquences. » pense Joseph Kalonji Mukeka, un autre analyste.
Il est donc important qu’une implication collective, de tous et de chacun, allant de la population au gouvernement dans la canalisation des eaux résiduelles et pluviales soit manifeste.
La gestion des déchets plastiques, la création des entreprises de recyclage des bouteilles plastiques, la multiplication des silos publics, la facilitation de la création des entreprises de salubrité…soient une priorité pour les gouvernements national et provincial.
Rédaction
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